JEAN-PIERRE

Militant du syndicat des agents des PTT (CGT) des Pyrénées-Orientales, Jean-Pierre fut secrétaire de cette organisation avant 1924, sans doute avant Escudié J.*. Il fut également membre du comité général de la Bourse du Travail de Perpignan (Pyrénées-Orientales) où il siégea notamment en 1928, en qualité de suppléant. Il avait un fils qu’il perdit en juillet 1925.

D’après un témoignage oral de Pierre Terrat*, recueilli par Michel Cadé, le postier Jean-Pierre était, en 1934, membre du bureau régional du Parti communiste. Pierre Terrat remarqua alors ses « tendances anarchisantes » qui, « sans violences » l’amenèrent un jour à quitter le Parti communiste. Toujours selon la même source, Jean-Pierre aurait fait la guerre d’Espagne dans les rangs anarchistes et y serait mort.