Par Pierre Schill
Né le 2 avril 1895 à Starkowice (Pologne), mort en déportation en août 1944 au camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin annexé) ; mineur aux Houillères de Petite-Rosselle (Moselle) ; résistant du Groupe « Mario » en Moselle annexée.
Pierre Adamiak commença à travailler aux Houillères de Petite-Rosselle (Moselle) en août 1927. Il était alors déjà un mineur aguerri et devait venir des mines de Westphalie (Allemagne) où travaillaient beaucoup de Polonais.
Il fut évacué en septembre 1939 en Charente et put rentrer en Moselle à la fin de l’année 1940 alors que le département lorrain était une nouvelle fois annexé à l’Allemagne. Pierre Adamiak reprit son emploi de mineur. Il fit partie du groupe de résistance « Mario », le plus important de Moselle annexée. Ce groupe affilié au mouvement de résistance Front national, avait été mis sur pied par l’instituteur communiste messin Jean Burger* dont le pseudonyme de résistant était « Mario ». Son activité clandestine lui valut d’être arrêté le 21 juin 1943, sur son lieu de travail, puis emmené à la Gestapo de Saint-Avold et d’être emprisonné au Fort de Queuleu à Metz (Moselle annexée). Il fut ensuite déporté au camp de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin annexé), où il mourut au courant du mois d’août 1944. Il obtint le titre de déporté politique à titre posthume.
marié le 11 juin 1919 à Smolice (Pologne) avec Louise née Bartozewska le 25 août 1898 à Smolice, ils eurent quatorze enfants.
Par Pierre Schill
SOURCES : Arch. Houillères du Bassin de Lorraine, dossier personnel. — Arch. Direction interdépartementale d’Alsace du Secrétariat d’État à la Défense chargé des Anciens Combattants, fichier du camp de Natzweiler-Struthof (renseignements fournis par Thierry Heidmann). — Léon Burger, Le Groupe « Mario », une page de la Résistance Lorraine, Metz, Imprimerie Louis Hellenbrand, 1965. — Renseignements fournis par Marthe Desousa, sa fille et par la commune de Stiring-Wendel (Moselle).