JONIN Lucien [pseudonyme dans la résistance : Acier]

Lucien Jonin était orphelin de père, celui-ci décéda en 1919 d’une maladie contractée à l’armée.Il travaillait en tant qu’artisan maréchal-ferrant dans son village natal quand il fut candidat du Parti communiste au conseil d’arrondissement de Moulins pour le canton de Chantelle en 1937. Il épousa à Deneuille-lès-Chantelle (Allier) le 23 avril 1938 Édith Melin.
Lucien Jonin était connu des RG et surveillé comme les autres membres de la cellule de Chantelle. Lors de la débâcle, il fut capturé mais parvint à s’évader et rentra chez lui. Fin 1943, il rejoignit les FTP comme chef de groupe, puis commandant technique (CT) de détachement en mars 1944. Le 1er juin 1944, il fut nommé CT du nouveau camp FTP créé dans la forêt des Colettes et qui prit le nom de maquis Dionnet. Il réchappa à l’attaque du maquis le 23 juillet, contrairement à plusieurs membres de sa formationet notamment au chef de camp, Léopold Maupas, tué le 24 juillet.
Il devint le nouveau chef de camp de la formation reconstituée qui formera ensuite une compagnie et participa à différentes opérations dans la région de Chantelle.
Il reçut la croix de guerre et fut homologué FFI. Il a vraisemblablement été démobilisé en novembre 1945.
Durant sa vie, il participa aux cérémonies d’hommage au maquis Dionnet-Marceau et fit installer une plaque sur le lieu où se trouvait le maquis le 23 juillet 1944.