ADOLF Léon

Issu d’une famille modeste, Léon Adolf travailla très jeune comme ouvrier et fut l’un des premiers militants des syndicats chrétiens à Colmar (Haut-Rhin). Il quitta bientôt l’usine pour entrer comme rédacteur au journal dirigé par l’abbé Haegy, l’Elsässerkurier. En 1919, il fut l’un des fondateurs et le vice-président de l’UGB, Fédération des syndicats indépendants d’Alsace et de Lorraine, qui adhéra à la CFTC à partir de novembre 1919.

En 1921, Léon Adolf fut délégué de Strasbourg au IIe congrès de la CFTC.

En 1922, il fut candidat de l’UPR aux élections cantonales à Colmar. À la suite d’une initiative de la Ligue des catholiques d’Alsace, il fut chargé en 1923 de la direction du Bureau populaire catholique de Colmar, service de renseignements et d’aide sociale et devint l’un des spécialistes des questions de retraite du statut local.

Son travail fut interrompu par l’Occupation, mais Léon Adolf reprit la charge de ce bureau sous la responsabilité de la direction diocésaine des œuvres jusqu’à sa retraite en 1961. En février 1945, il avait participé à Strasbourg à la réunion constitutive du Parti républicain populaire, qui fusionna quelques mois plus tard avec le MRP. Il fut également adjoint au maire de la ville de Colmar, administrateur de la caisse primaire de Sécurité sociale et dirigeant de plusieurs sociétés catholiques.