JULHES Frédéric, Léon

Né le 27 avril 1902 à Saint-Simon (Cantal), Frédéric Julhes s’engagea, en 1920, comme volontaire pour trois ans au 8e dépôt des équipages de la Flotte. Libéré en 1923, il travailla comme ouvrier terrassier et s’installa à Boulogne-sur-Seine (Seine).

Militant communiste, Frédéric Julhes fut condamné, en novembre 1925, par le tribunal correctionnel de Melun, à huit jours de prison pour incitation de militaires à la désobéissance et à un mois de la même peine pour violences à agents. La police l’appréhenda pendant la revue du 14 juillet 1926 pour « tapage ». Il fut à nouveau interpellé le dimanche 20 février 1927 pour avoir, avec une vingtaine de syndiqués, empêché de travailler des ouvriers terrassiers sur un chantier de la Compagnie des chemins de fer de l’Est. Il siégeait au conseil syndical unitaire des ouvriers cimentiers et maçons d’art de la région parisienne. Il fut le porte parole d’une délégation du Front rouge français en URSS dans les années qui suivirent. Les Soviétiques lui trouvèrent des sentiments anarchisants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article97089, notice JULHES Frédéric, Léon , version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010.

SOURCES : Arch. Nat. F7/13017, rapport du 21 février 1927. — État civil de Saint-Simon. — Rachel Mazuy, Croire plutôt que voir ? Voyages en Russie soviétique (1919-1939), Odile Jacob, 2002.

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