Né le 24 mai 1890 à Angoulême (Charente), mort le 8 septembre 1963 à Aube (Orne) ; ouvrier ; dirigeant socialiste de l’Orne.
Né dans une famille nombreuse, d’un père roulier et d’une mère journalière, Georges Julien entra jeune à l’usine. Il quitta Angoulême en 1907 pour s’installer à l’Aigle (Orne). À partir de cette date, il exerça à l’usine de Boisthorel. Il se maria à l’Aigle le 20 juin 1914. Pendant la Première Guerre mondiale, Julien fut mobilisé au front, puis en 1917, aux usines Boisthorel. Dès son retour, il fonda avec quelques compagnons le « Syndicat de la vallée de la Risle ». Mais, en 1918, le patronat le fit renvoyer au front où il fut blessé.
En 1919, il participa à la fondation de la Fédération socialiste de l’Orne et, de 1924 à 1932, il en assura la trésorerie. En 1919, il fonda la section socialiste de L’Aigle dont il fut secrétaire jusqu’en 1924. En 1926, il était secrétaire de la section locale de la Libre pensée. Candidat à L’Aigle aux élections municipales de 1924 à 1929, il fut un des trois socialistes élu à cette dernière date. En 1930, il était vice-président de la caisse d’assurance sociale « Le Travail ».
Julien fut candidat aux élections législatives de 1928 et 1932 dans l’arrondissement de Mortagne-au-Perche ; il obtint respectivement à ces deux dates 7,95 % et 5,6 % des suffrages exprimés. En 1936, il était secrétaire de l’Union locale des syndicats confédérés de L’Aigle. Julien fut candidat aux élections cantonales d’octobre 1937 à Tourouvre.
SOURCES : Le Pays Normand, 1924-1932. — La Voix du Peuple de l’Orne, 1936-1937. — Renseignements fournis par la mairie de L’Aigle. — État-civil d’Angoulême.