JUVIGNY Marcel [JUVIGNY Théophile, Marcel]

Par Henri Manceau

Né le 17 février 1895 à Marquigny (Ardennes), fils d’un maçon, Marcel Juvigny, employé à Moyon, développa le syndicat des employés. Il fit venir Pierre Renaudel au début de l’année 1920, fut secrétaire intersyndical au cours de la grève de 1920 (voir Recurt*) et, en août de la même année, se déclara en accord avec une affiche de l’UD contre la guerre. Le 22 janvier 1921, lors de la réunion du Cercle d’études socialistes L’Étincelle qui se tenait à Charleville, il fut désigné avec Bozzi* pour assister au congrès fédéral prévu le lendemain.

Après le congrès des cheminots tenu à Moyon du 22 au 24 avril 1921 qui avait exclu les cheminots syndicalistes révolutionnaires, Marcel Juvigny titra dans Le Socialiste ardennais du 27 avril : « Écrasante défaite des noyauteurs extrémistes ».

Élu conseiller municipal socialiste SFIO de Charleville sur la liste de Charles Boutet* le 3 mai 1925, il siégea jusqu’au scrutin de 1929 et vint habiter Nancy (Meurthe-et-Moselle). Là, employé aux « Coopérateurs de Lorraine », il devint avant tout un militant coopérateur.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article97191, notice JUVIGNY Marcel [JUVIGNY Théophile, Marcel] par Henri Manceau, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010.

Par Henri Manceau

SOURCES : Le Socialiste ardennais, 1920-1921. — L’Étincelle. — Notes d’André Lebon. — État civil de Marquigny : le registre n’existe plus par suite de « faits de guerre ».

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