KEIFFER André

Né le 28 octobre 1882 à Châtenay-Malabry (Seine), André Keiffer reçut les premiers sacrements catholiques. Réformé, versé dans l’auxiliaire (atrophie d’un bras), il fut mobilisé vers 1917 en Haute-Marne pour effectuer divers travaux d’aménagement. Il s’était marié religieusement dans sa commune natale en octobre 1908, avec une originaire de la Mayenne, fille d’un cultivateur, alors cuisinière à Vitry (Seine). Ils habitèrent à Antony (Seine), puis revinrent à Châtenay-Malabry. Son épouse effectua divers métiers (confection, ménages, employée chez les Longuet), puis, tint une petite épicerie, 79 Grande-Rue, jusqu’en 1914. Après la guerre, elle vendait de la mercerie et du tissu sur les marchés. Leurs trois enfants ne reçurent pas de sacrements religieux.

André Keiffer, après avoir travaillé comme jardinier, avec ses parents, entra, après 1919, à la Ville de Paris dans le service des promenades et plantations. Indiqué cantonnier selon les recensements des années 1930, il travaillait comme bûcheron-élagueur dans les écoles de Paris et les cimetières parisiens. Par la suite, il entra au Parc de Sceaux.

Candidat aux élections municipales de 1919, sur la liste « socialiste unifiée », Keiffer obtint, le 30 novembre, 106 voix sur 631 inscrits et 396 votants, puis au deuxième tour, 144 voix sur 447 votants. Devenu communiste, candidat aux élections municipales de 1935, sur la liste du Bloc ouvrier et paysan, le 5 mai, il obtint 75 voix sur 953 inscrits et 840 votants.

Veuf en 1941, retraité, habitant toujours 10 rue Roland-Gosselin une maison dont il était propriétaire, il vivait avec sa fille cadette, employée à la mairie. Il mourut à Châtenay-Malabry, le 31 août 1951, et fut enterré civilement.