KERJEAN Olivier Marie

Fils d’un employé de commerce et d’une couturière, Olivier Kerjean, ancien quartier maître torpilleur dans la marine nationale, exerça les professions de représentant de commerce, libraire d’abord à Quimper ensuite à Brest, puis de publiciste et de comptable aux Assurances sociales à Quimper en 1930.

Représentant de commerce, il fut élu, en mai 1912, conseiller municipal à Quimper sous l’étiquette du Parti socialiste SFIO. Au cours des années 1913 et 1914, il siégeait au sein de la commission administrative de la Fédération du Finistère de la SFIO.

Pendant l’année 1918, il était le secrétaire de la section de Landivisiau de son parti.

A la mort de Philippe Hanauer, il devint, en mars 1919, le président de la section de Brest de la Ligue des droits de l’homme bien qu’étant toujours conseiller municipal à Quimper. En juin 1925, il était toujours à la tête de cette section de la LDH. Il siégeait également au comité central de la LDH.

Il fut élu, en janvier 1920, secrétaire adjoint de la section de Brest de la SFIO ; en juin de la même année, il assumait la fonction de secrétaire adjoint de la fédération départementale de son parti.

Conseiller municipal de Brest de 1921 à 1929, il représenta son parti en mai 1922 au conseil général au titre du canton de Daoulas (605 voix), le 22 avril 1928 aux élections législatives dans la 2e circonscription de Quimper et recueillit 830 voix sur 12 865 votants. Puis, il fut à nouveau candidat au conseil général dans le canton de Daoulas le 14 mai 1928.

En janvier 1930, il fut l’un des 40 délégués au congrès fédéral et se prononça contre la participation gouvernementale.

Olivier Kerjean s’était marié le 20 août 1908 à Brest avec Marianne Le Faou. Il mourut à Brest le 22 novembre 1954.