Né le 25 juin 1903 à La Calle (El-Kala), mort en mai 1965 à Paris ; journaliste ; militant socialiste SFIO d’Alger.
Mohamed Kessous appartenait à une famille de la région de Collo (Algérie) dont plusieurs membres jouèrent un rôle actif à Philippeville et dans la région. Son père était caïd. Mohamed Kessous fit ses études de droit à Paris où il épousa une Française qui se convertit à l’Islam. Il débuta comme répétiteur au lycée d’Oran, puis se lança dans le journalisme et la politique.
En 1928 il adhéra au Parti SFIO et collabora à plusieurs journaux socialistes d’Alger.
Rédacteur en chef de l’Entente, en 1935, journal animé par le docteur Benjelloul et qui paraissait à Constantine, il fit paraître cette même année La Vérité sur le malaise algérien, ouvrage préfacé par le docteur Benjelloul.
En 1936, il était membre du « comité constantinois pour la réunion du congrès musulman » fondé en mai à l’initiative de Tharat*. Il seconda Ferhat Abbas en 1938-1939 au sein de l’Union populaire algérienne et c’est lui qui, en avril 1938, installa des sections du parti à Ain-Beida et Tebessa.
Il était membre, en 1944, du comité de rédaction du journal L’Égalité avec Abbas et le docteur Mostefaï. Il siégea quelques mois au Conseil de la République en 1948, comme successeur d’El Hadj Mostefaï, démissionnaire. Il appartenait alors à l’UDMA.
D’octobre 1955 à août 1956, il dirigea à Alger un bimensuel Communauté algérienne de tendance SFIO. Nommé inspecteur général de la santé publique et de la population par le Général de Gaulle en 1958, il entra à l’UDT (gaullistes de gauche).
SOURCE : Notes de P. Montoy.