Par K. Knude
Instituteur ; syndicaliste CGT ; militant socialiste à Paris, de la tendance Gauche révolutionnaire puis du PSOP.
Jeune instituteur de la Seine en 1936, membre de la Gauche révolutionnaire de Marceau Pivert et du Parti socialiste SFIO dans le XIXe arrondissement de Paris, René Krihiff fut adhérent du Syndicat national et militant du courant de l’École émancipée. Il participa à ce titre, dans les colonnes de l’École du Grand Paris, au débat sur les accords de Munich. Pacifiste, il soutint les initiatives de la section de la Seine du Syndicat national en insistant sur le rôle décisif d’un prolétariat indépendant de la bourgeoisie « pour empêcher la guerre impérialiste ». René Krihiff se présenta sur la liste du cercle syndicaliste de l’enseignement aux élections pour le renouvellement du conseil syndical de la section en février 1938. Il obtint 44 voix dans la cinquième circonscription et ne fut pas élu.
En juin 1938, Krihiff participa à la création du Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP) et écrivit dans son journal Juin 36.
Son nom est parfois écrit par erreur « René Krihif ».
Par K. Knude
SOURCES : L’École du Grand Paris, 1935-1940. — D. Guérin, Le Front populaire, révolution manquée, Maspero, 1976, p. 108. — Le Populaire, 16 novembre 1937. — Les Cahiers rouges (revue de la GR), janvier 1938. — Juin 36, 22 juillet 1938 et 5 mai 1939. — Notes de Julien Chuzeville.