DEBOSKRE Adelson

Les parents d’Adelson Deboskre étaient Jules Deboskre, qui fut meunier puis rhabilleur de meubles, et Célénie Huraux, femme de chambre. Tous deux étaient nés dans la commune de Frasnes-lez-Anvaing. Il était le dernier enfant d’une fratrie de sept.

La Lutte sociale de Seine-et-Oise (adhérant à la Fédération socialiste révolutionnaire de Seine-et-Oise) annonça en septembre 1907 le mariage de Deboskre avec Louise Lahaie, sans profession à Essonnes (actuellement Corbeil-Essonnes, Essonne). On peut donc supposer qu’il était militant de ce parti. Il était alors papetier et domicilié 41, boulevard de Paris dans la même commune.

Naturalisé français le 23 novembre 1922, Adelson Deboskre habita Choisy-le-Roi (Seine, Val-de-Marne), 4, rue de Sébastopol. Il était père de trois enfants (l’une d’entre eux mourut en bas âge).
Secrétaire du syndicat local des locataires, en 1925, Deboskre appartenait, semble-t-il, au Parti communiste. Il exerçait l’activité de livreur. Le 14 janvier 1926, il fut frappé mortellement au cours d’une rixe politique dans un café. Il mourut à l’hôpital de la Pitié le 19 janvier 1926.
Le syndicat des Locataires, le sous-rayon communiste, la Région parisienne du Parti communiste et l’Humanité appelèrent à ses obsèques le 31 janvier. Le député communiste Clotaire Baroux le déclara « victime d’un crime crapuleux ».