Né le 16 janvier 1898 à Brest (Finistère), tué dans une manifestation tué le 6 août 1935 ; ouvrier aux constructions navales à l’Arsenal de Brest.
Ouvrier aux constructions navales à l’Arsenal, syndicaliste, Joseph Baraër épousa à Montrouge, le 14 juin 1924, Catherine Dervot dont il eut quatre enfants.
Baraër fut tué le 6 août 1935, par les forces de l’ordre au cours d’une manifestation marquant les grèves de Brest.
Sa petite fille nous écrit : Joseph Baraër était mon grand-père, dans une certaine presse locale et certains livres dont "Brest une siècle de Marine et d’Arsenal" d’André Boulaire, il a été qualifié de révolutionnaire décrochant le drapeau tricolore pour le remplacer par le drapeau rouge, ce qui est faux, il s’est fait tabassé à mort à coup de crosse de fusil par les coloniaux (fracture du crâne et enfoncement thoracique). Mon père, mes oncle et tantes en ont souffer, par exemple pendant la guerre 39-45 ont leur a conseillé à ma grand-mère d’inscrire ses enfants au patronage de la paroisse afin de faire oublier cette image de "rouge") .
SOURCES : Presse locale. — Lettre de Maryse Hillion.