Par Jean Piat
Né le 23 juillet 1866 au Cateau (Nord), mort le 12 mai 1945 à Roubaix (Nord) ; ouvrier du textile ; militant socialiste.
Installé à Roubaix en 1891, Jules Bardiaux travailla au peignage et adhéra au syndicat du Textile et au Parti ouvrier français (POF). Chassé des usines, mis à l’index par le patronat roubaisien, il subsista en tenant un petit commerce d’instruments de musique. En 1900, il participa au congrès national du POF, à Ivry, et fut délégué au congrès socialiste de Paris, salle Wagram, par le groupe de la 15e section roubaisienne du POF et par la chorale « La Solidarité » adhérente, elle aussi, du POF. Élu conseiller municipal de Roubaix sur la liste Lebas, en mai 1912, Bardiaux fut arrêté comme otage le 2 juillet 1915 et déporté à Gustrow (Allemagne).
Diminué par la maladie, déprimé, Jules Bardiaux se donna la mort à près de quatre-vingts ans.
Par Jean Piat
SOURCE : Nord-Éclair, 13 mai 1945.