BARRIÈRE Eugène, Armand

Par Antoine Olivesi

Né le 20 mai 1872 à Narbonne (Aude), mort le 13 août 1952 à Fleury (Aude) ; employé de commerce ; syndicaliste CGT des Bouches-du-Rhône.

Fils d’un maçon et d’une couturière, marié à Narbonne le 18 juillet 1900, père de quatre enfants, Eugène Barrière était employé de commerce à Marseille.

En 1909, E. Barrière était le président du syndicat CGT des employés de commerce de Marseille, fondé en octobre 1885. Ce syndicat regroupa, en 1909, 350 adhérents.

En septembre 1911, E. Barrière figura sur la liste présentée par l’Union des chambres syndicales ouvrières (UCSO) des Bouches-du-Rhône lors de l’élection des membres du conseil des prud’hommes de Marseille.

Il était classé comme syndicaliste révolutionnaire, « l’un des plus actifs militants de la Bourse du Travail ». Il fut délégué aux congrès CGT tenus à Marseille en octobre 1908, Toulouse, octobre 1910 et Le Havre, septembre 1912.

Il mena des actions violentes pour la fermeture des magasins le dimanche et après 7 heures du soir, ainsi que contre la guerre, notamment lors de la journée du 16 décembre 1913.

Déjà membre de la commission administrative de l’UCSO en 1912, il fut élu membre de la commission exécutive de l’Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône lors de son congrès constitutif tenu les 11 et 12 mai 1913 à Marseille.

E. Barrière était aussi membre de la commission exécutive, lors du congrès SFIO d’Arles, le 2 mars 1913.

Le 1er octobre de la même année, l’organe de l’UCSO annonça que E. Barrière abandonna toutes ses fonctions syndicales « pour diriger à Béziers une maison de commerce de sa profession » et qu’il partait de Marseille avec « la profonde estime » de l’UCSO.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article98254, notice BARRIÈRE Eugène, Armand par Antoine Olivesi, version mise en ligne le 25 février 2015, dernière modification le 27 octobre 2022.

Par Antoine Olivesi

SOURCES : XIV M 25/45, 10 M 179. — L’Ouvrier syndiqué, organe de l’Union des chambres syndicales ouvrières (UCSO) des Bouches-du-Rhône et de la Bourse du travail de Marseille, 1er novembre 1911, 1er octobre 1912, 15 mai, 1er octobre 1913, 14 mars 1914 (BNF Gallica). — Le Petit Provençal, 3 mars 1913. — Notes de Louis Botella.

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