ALIBERT Henri, Paul

Fils unique de Raphaël Alibert, facteur des postes, Henri Alibert effectua sa scolarité secondaire au lycée Mignet à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Sympathisant communiste, il émit quelques réserves en apprenant la conclusion du pacte germano-soviétique. Devant partir au service militaire en mai 1940, il ne fut pas appelé puis sa classe ne fut pas concernée par les chantiers de jeunesse.
Pendant la guerre, Henri Alibert devint secrétaire de mairie à Entrecasteaux (Var) et aida les maquis du Haut-Var (cartes d’alimentation ou d’identité). Il entra dans le groupe de résistance (AS) du village. Réfractaire au Service du travail obligatoire, il ne fut pas inquiété par la gendarmerie de Rians. Après un attentat au début du mois de juillet 1944, il fut arrêté par les Allemands alors qu’il se rendait à bicyclette dans sa famille à Rians.
A la Libération, il adhéra en août 1945 au Parti communiste français à Rians et constitua une cellule communiste à Entrecasteaux dont il fut le responsable à la presse et à la propagande.
En 1945, Henri Alibert devint secrétaire de mairie à Rians. Il créa une cellule communiste et en devint le secrétaire, puis fut secrétaire de la section communiste de Rians de 1945 à 1960. Il suivit une école fédérale en 1946 et fut pressenti pour devenir rédacteur au quotidien communiste Le Petit Varois. La section des cadres refusa sa candidature à l’école nationale s’adressant aux journalistes.
Il se maria en juillet 1953 à Palma de Majorque (Espagne) et le couple eut trois enfants.
Secrétaire du syndicat des personnels des collectivités locales, secrétaire de l’Union sportive de Rians (football), Henri Alibert était le correspondant local des quotidiens communistes.
Retraité depuis février 1979, Henri Alibert était toujours membre du Parti communiste français en 1980.