BAYET Augustin, Léon, Georges

Fils d’un ouvrier carrier et d’une mère au foyer, Augustin Bayet exerçait le métier de mouleur à l’usine Dumas de Vivier-au-Court. Le 26 novembre 1921, à Vivier-au-Court, il épousa Rose Augustine Simone Colson, sans profession, qui lui donna quatre enfants.

Augustin Bayet fut d’abord un syndicaliste. Secrétaire du syndicat CGTU des Métaux de Vivier-au-Court, il fut élu à la commission exécutive de l’UD-CGTU des Ardennes en 1924 ; avec Henri Pescheux de Monthermé, il exerça son mandat jusqu’en 1927. Le 19 janvier 1936, Augustin Bayet participa au congrès de réunification syndicale CGT-CGTU à Charleville. Il fut élu membre de la commission exécutive de la nouvelle UD-CGT des Ardennes, fonction qu’il conserva jusqu’à son exclusion après la signature du pacte germano-soviétique qui avait reçu son approbation. Entre temps, il fut délégué de la Fédération des Métaux au 25e congrès national de la CGT qui se tint à Nantes du 14 au 17 novembre 1938.

Augustin Bayet adhéra au Parti communiste. Il militait à Vivier-au-Court en 1925. Son frère cadet, René Bayet, alors âgé de quinze ans, était membre des Jeunesses communistes de la localité ; il en devint le secrétaire quelques années plus tard. En 1932, Augustin Bayet occupait le poste de secrétaire-trésorier de la cellule communiste de Vivier-au-Court qui comptait une vingtaine d’adhérents.

Candidat sur la liste présentée par le Parti communiste aux élections municipales des 5 et 12 mai 1935 à Vivier-au-Court, Augustin Bayet fut élu et devint premier adjoint au maire communiste Lucien Singlit*. Il représenta de nouveau son parti aux élections des 10 et 17 octobre 1937, pour le Conseil d’arrondissement dans le canton de Mézières. Il échoua au premier tour en obtenant 2083 voix sur 7083 inscrits et 6665 votants.

Le 10 février 1940, Augustin Bayet fut déchu de son mandat municipal, avec les huit autres élus communistes de Vivier-au-Court, par le gouvernement français.