BÉGUIN Jules

Fils d’un manœuvre et d’une mère au foyer, Jules Béguin exerçait le métier de machiniste au dépôt de Mohon de la Compagnie des chemins de fer de l’Est. Le 5 mai 1900, il épousa Justine Saintpère, sans profession, à Mohon. Par l’acte de mariage, il reconnut et légitima son fils né le 22 avril 1890.

Jules Béguin militait au Parti socialiste SFIO. Il était secrétaire du cercle d’études sociales « Le Combat », de Mohon (Ardennes). En octobre 1920, à la veille du congrès de Tours, Béguin réclama que, parallèlement à la venue de Léon Blum à Fumay et à Charleville, la contradiction fût apportée par un orateur du parti favorable à la IIIe Internationale, Frossard de préférence. Il écrivit dans Le Socialiste Ardennais en faveur de la IIIe Internationale et réussit. à rallier à sa thèse la section socialiste de Mohon avant le congrès de Tours (25-30 décembre 1920).

Le 16 janvier 1921, sept jours avant la tenue du congrès départemental de la fédération socialiste SFIO des Ardennes, Jules Béguin assista à la réunion organisée par Totot, d’une commission locale chargée de rechercher un terrain d’entente entre les trois tendances socialistes jusqu’à l’autonomie de la fédération. Ce fut un échec.

À la fin de janvier 1921, se tint à Mohon le premier congrès ardennais du Parti communiste (SFIC). Jules Béguin devint secrétaire ( d’abord avec Jarlot, puis avec Andreux) du comité directeur fédéral qui comprenait dix-sept membres.

Jules Béguin adhéra ensuite à la CGTU.