BELLANGER Lucien, Léon

Fils de Marie Hébert, blanchisseuse, Lucien, Léon Hébert fut reconnu par sa mère le 8 février, puis légitimé par le mariage de sa mère avec Lucien, Louis Bellanger, cimentier le 16 mars 1912 en mairie de Meaux. Lucien Bellanger, titulaire du certificat d’études primaires, exerça divers métiers avant de partir au service militaire : boulanger à Enghien-les-Bains, boucher à Argenteuil (Seine-et-Oise, Val-d’Oise), ouvrier de coquerie à l’usine à gaz de Gennevilliers (Seine, Hauts-de-Seine), plombier-couvreur.

De retour à Enghien en 1933, où ses parents habitaient au 9 Grande-Rue, il se fit embaucher comme garçon de manège à l’occasion du passage d’une fête foraine. Il quitta son emploi en 1936, à Nice (Alpes-Maritimes), où, chômeur, il fut condamné à deux reprises pour vagabondage. Son avocat le fit entrer, par l’intermédiaire d’un bureau de placement, dans les mines de l’Est à Sainte-Barbe (Moselle) comme mineur de fer. En novembre 1937, il fut incarcéré durant deux mois pour coups et blessures, à l’issue d’une bagarre avec des délégués des mines.

À sa sortie de prison, le Parti communiste d’Hayange lui proposa de se porter volontaire en Espagne républicaine. Soldat dans les Brigades internationales à partir du 14 février 1938, il fut interné à plusieurs reprises. Lucien Bellanger fut porté disparu à l’Ebre, le 9 août 1938. Son nom figurait sur la liste des deux mille combattants morts en Espagne, publié dans l’ouvrage Épopée d’Espagne. Selon une autre source, il fut rapatrié en juin 1938.

Son acte de naissance ne porte pas de mention de sa mort.