BERBEY Jules, Philippe

Fils d’un commercial en vin non engagé politiquement, Jules Berbey adhéra au Parti communiste, rayon de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) en 1931. Candidat aux élections municipales de 1934 sur la liste de Jordery puis sur la liste de 1935, Jules Berbey était alors gérant d’alimentation. En 1935, il était membre du comité régional du PCF proposé pour le bureau régional. Devenu employé électricien, en juillet-août 1936, avec l’aide de François, il créa le syndicat CGT de l’Éclairage du bassin minier. C’était sa première adhésion au syndicat ouvrier. Bien qu’un des dirigeants les plus importants du PCF en Saône-et-Loire au moment du Front Populaire, en juin 1937, le délégué du PCF le signalait comme faisant partie des communistes montcelliens « ayant une position fausse » c’est-à-dire critique envers la tactique de Front Populaire. En septembre 1939, en tant que membre du bureau de l’Union locale CGT de Montceau, il s’opposa à Mathus* et refusa de condamner le Pacte germano-soviétique. En représailles suite à une distribution de tract, Jules Berbey fut, comme beaucoup de communistes montcelliens, interné du 5 avril 1941 au 12 avril 1941 à Chalon-sur-Saône. Pendant la guerre, il fit partie du maquis de Saint-Bonnet-de-Joux.

Membre bureau Union Départementale CGT en 1945, secrétaire de l’Union Locale du bassin minier en 1947 (en 1948 et 1951, il est noté secrétaire adjoint), secrétaire puis (en 1951) secrétaire adjoint du syndicat de l’éclairage de Montceau, il fut secrétaire départemental du syndicat CGT de l’EDF de Saône-et-Loire en 1950. En octobre 1955, Jules Berbey s’installa à Chalon-sur-Saône comme commercial itinérant pour le développement du gaz et de l’électricité dans les foyers du département.