BÉRENGUIER Léon, Hermentaire, Marius

Fils d’un maréchal-ferrant, Léon Bérenguier reçut une éducation religieuse et obtint le certificat d’études primaires. Il fut mobilisé, avec sa classe, en 1916, dans un régiment d’infanterie de marine et connut ainsi la guerre. Réceptionnaire en cuirs et peaux et exploitant agricole à Pignans, il adhéra à la SFIO en 1925 et fut l’un des dix socialistes SFIO, dont le maire Marius Mouttet, élus au conseil municipal de la commune en 1925 sur une liste du « Bloc des Gauches ». Le 3 mai, il obtint 190 voix (quatrième position) sur 405 inscrits.

En 1929, en désaccord avec le maire sur la composition de la liste, Bérenguier ne fut pas candidat. Il fut élu à nouveau lors d’élections complémentaires le 2 avril 1933 avec 244 voix sur 434 inscrits (quatrième position). Le conseil municipal, selon la préfecture, comprenait une majorité de « républicains radicaux » et un seul socialiste SFIO. Bérenguier ne renouvela pas son adhésion à la SFIO cette année-là. En 1936, aux élections législatives, il votait au premier tour pour le député sortant Hubert Carmagnolle, devenu candidat du Parti socialiste de France.
Bérenguier fut réélu, le 5 mai 1935, conseiller municipal avec 286 voix sur 449 inscrits (troisième position) et se consacra surtout aux questions scolaires et à la voirie.

Mobilisé en septembre 1939, Bérenguier fut, un mois plus tard, placé en affectation spéciale. En 1940, il fut suspendu de ses fonctions de conseiller municipal. Membre de la coopérative vinicole « La Bourgade » dès 1930, il l’était toujours en 1976.