ALMON Roger, Kléber, André

Fils d’un maréchal-ferrant qui affichait des opinions de gauche, Roger Almon reçut les premiers sacrements catholiques. Élève du cours complémentaire de Carmaux, il entra à l’École normale d’instituteurs de Toulouse (Haute-Garonne) en 1949. Il effectua vingt-sept mois de service militaire à Toulouse, puis Dijon (état-major, puis transmissions). Nommé instituteur à Lacabarède (Tarn) en 1956, il enseigna au collège d’enseignement général de Carmaux à partir de 1961 comme maître de CEG. Il devint principal adjoint du CEG de Rodez en 1973, puis du CEG Victor-Hugo de Carmaux en 1974 où il resta jusqu’à sa retraite en 1986.

Roger Almon se maria religieusement en août 1955 à Saint-Benoît-de-Carmaux avec une PEGC (lettres-histoire-géographie). Leurs deux enfants reçurent les premiers sacrements catholiques.

Membre du Syndicat national des instituteurs depuis 1956, Roger Almon, après avoir été membre du conseil syndical de la section départementale, en devint le secrétaire général en 1964 et le demeura jusqu’en 1970. Militant de la tendance "autonome" puis « Unité, Indépendance et Démocratie », signataire des motions d’orientation majoritaire lors des congrès nationaux, il siégea à la commission administrative paritaire départementale (1960-1972) et au comité technique paritaire (1966-1970). Il demeura membre du Syndicat des enseignants après 1993.

Sympathisant socialiste, Roger Almon militait aussi dans diverses associations de la Fédération des œuvres laïques. Responsable du centre permanent de vacances créé par les éclaireurs de France de Carmaux à Saint-Pierre-dels-Forcats (Pyrénées-Orientales) qui recevait des classes de neige, des classes découvertes, des stages pour la préparation du BAFA, il avait été pendant huit années le responsable de l’école de rugby de Carmaux. Il présidait à la fin des années 1990 le conseil d’exploitation de la régie municipale du gaz et de l’électricité de la ville.