BEYNET Augustin, Alban, Paul

Fils d’un boulanger de Lorgues, actif républicain, Augustin Beynet passa sa jeunesse dans cette commune, suivit les cours de son école primaire supérieure et entra à l’École normale d’instituteurs de Draguignan en 1891. Il n’avait reçu aucun sacrement religieux, se maria exclusivement civilement à Lorgues en septembre 1903 et eut deux fils. Instituteur à Lorgues puis à Carcès, nommé à l’école du quartier du Mourillon à Toulon en 1908 où il habitait rue Castel, il adhéra à la SFIO avant la guerre et fut partisan de la motion du Comité de résistance socialiste à la fin de 1920. Initié à la loge "L’Égalité" de Draguignan le 25 novembre 1906, compagnon le 16 février 1908, maître le 15 novembre 1908, il obtint son exeat le 31 décembre 1925 pour la loge “La Réunion“ de Toulon. Syndiqué, libre-penseur, il était le vice-président du comité central du Cartel des Gauches dans le quartier du Mourillon en 1925, lors de l’élection municipale. Membre du comité central qui soutenait le candidat SFIO aux élections législatives de 1928, il présidait le comité créé en septembre 1934 pour soutenir le candidat SFIO pour l’élection cantonale. Partisan des orientations de Paul Faure-Jacques Toesca en 1938-1939, il approuva les députés socialistes du Var qui avaient refusé de voter la délégation de pouvoirs au maréchal Pétain.

Retraité vers 1934, il se retira à Lorgues vers 1941. Secrétaire adjoint de la section socialiste SFIO reconstituée le 24 novembre 1944, membre de l’Harmonie lorguaise, membre de la commission provisoire, le 18 novembre 1944, il fit partie des commissions des écoles et des finances. Il devint conseiller municipal à la tête d’une liste URA qui comprenait des communistes, le 29 avril 1945. Nommé membre de la commission administrative de l’hospice le 8 octobre 1945, il fut renommé le 23 mai 1950. Veuf, Beynet fut enterré civilement.