Période 1 lettre D

Né vers 1825 à Châtillon-sur-Loing (aujourd’hui Châtillon-Coligny, Loiret) ; étudiant en pharmacie ; insurgé de juin 1848.

Doreur sur porcelaine ; agent révolutionnaire de la société secrète républicaine, ouvrière et communisante des Nouvelles Saisons.

Habitant de Gentilly ; insurgé de Juin 1848 ; guillotiné le 17 mars 1849.

Né le 7 avril 1825 à Paris, mort le 3 mai 1867 ; journaliste et écrivain ; acteur de la Révolution de février 1848, dont il se fit l’historien et le mémorialiste.

Né le 14 février 1813 à Dijon, mort à Paris le 19 avril 1851 ; élève de l’École Polytechnique, promotion 1832, proche des élèves du Procès des 27 compromis dans la préparation d’une insurrection le 28 juillet 1833, préfet en 1848.

Né le 20 décembre 1823 à Saint-Omer (Pas-de-Calais) ; rentier ; célibataire ; socialiste ; opposant au coup d’État du 2 décembre 1851 il se réfugia en Belgique d’où il organisa une tentative d’attentat contre Napoléon III puis à Londres.

Né le 12 août 1822 à Reims, mort le 8 juin 1874 ; prote, membre de la Fraternelle des protes, cofondateur de la collection "La Bibliothèque nationale".

Né le 4 avril 1819 à Brest (Finistère), mort le 13 juin 1895 à Brest ; avocat ; membre du groupe phalanstérien finistérien.

Insurgé parisien de juillet 1830, décoré de Juillet.

Né dans l’Aisne en 1813 ; insurgé parisien de juin 1848.

Artisan ; nsurgé parisien de juin 1848.

Né le 28 octobre 1817 à Purgerot (Haute-Saône) ; menuisier ; acteur des journées insurrectionnelles de juin 1848 ; transporté en Algérie, puis en Guyane.

Insurgé de juin 1848 à Paris.

Né le 23 décembre 1903 à Bordeaux (Gironde), mort le 6 novembre 1976 à Cahors (Lot) ; serrurier forgeron ; syndicaliste CGTU et militant communiste.

Né vers 1822, mort après 1865 ; étudiant en droit puis avocat, journaliste, professeur de français ; quarante-huitard, membre d’un club.

Né le 8 janvier 1824 à Tarbes (Hautes-Pyrénées), mort le 11 décembre 1914 à Tarbes ; étudiant en droit puis avocat, greffier, homme de lettres et archéologue ; quarante-huitard, délégué au Comité central, membre d’un club partisan de Proudhon.

Militaire français de Saint-Domingue favorable à Toussaint-Louverture, renvoyé en France sur le Swiftsure le 10 novembre 1802.

Opposant à Louis-Philippe.

Médecin progressiste sous la Monarchie de Juillet.

Membre de la Société des Droits de l’Homme.

Opposant à Louis-Philippe, détenteur d’armes de guerre en 1835.

Né en 1823 à Avranches (Manche), mort à Gênes (Italie) en 1886 ; éditeur, d’ouvrages de tonalité communisante vers 1846 ; auteur dans la même sensibilité ; suit les débuts de la sociologie.

Meunier, condamné par contumace pour les incidents à Mâcon (Saône-et-Loire) du 4 décembre 1851.

Né le 25 décembre 1838 à Paris ; ouvrier plombier ; principal inculpé de l’affaire de La Villette.

Agent d’assurances ; né à Issoudun (Indre) le 26 décembre 1813 et domicilié à Châteauroux en 1850 ; militant démocrate socialiste condamné après le coup d’Etat de décembre 1851

Né le 1er décembre 1818 aux Bordes (Issoudun) ; vigneron ; démocrate socialiste en 1848, fiché par la police en 1874

Né le 1er mars 1822 à Ambrault (Indre) ; journalier puis tailleur de pierre ; militant démocrate socialiste à Issoudun (Indre) et Cognac (Charente) ; plusieurs fois emprisonné par le pouvoir de Napoléon III.

Né en 1817 (entre 17 et 19) à Dames-Saintes (Cher), domicilié à Sainte-Lizaigne (Indre) en 1851, ouvrier laveur de mines à la forge de Reblay.

Menuisier à Fontainebleau (Seine-et-Marne) ; poète ouvrier.

Né à Le Blanc (Indre) le 23 mai 1817, mort à Oran (Algérie) en 1858 ; clerc d’avoué de 34 ans en 1851 ; domicilié au Blanc (Indre) pendant la Seconde République, militant républicain démocrate ; condamné par le tribunal correctionnel de Châteauroux en février 1852 à deux mois de prison pour diffamation, déporté en Algérie en mars 1852 où il décéda en 1858.

Né en 1817 à Loudun (Vienne), mort le 21 décembre 1889 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; instituteur ; militant démocrate à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; arrêté et révoqué en décembre 1851.

Insurgé de juin 1848 à Paris. ;

Insurgé de juin 1848 à Paris.

Insurgé de juin 1848 de Paris.

Professeur de lycée ; insurgé de juin 1848 à Paris.

Née le 16 décembre 1930 à Paris (XVIIIe arr.) ; MIAJ ; Jeunesses libertaires ; militante de la Fédération anarchiste ; Action directe ; libraire.

Prend part à un mouvement insurrectionnel 28 avril 1848 à. Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).

Ouvrier menuisier, condamné par le 2ème Conseil de guerre, 6° division militaire, à Marseille, à deux ans de détention, cinq ans de privation des droits civiques, pour avoir fait partie d’une société secrète, le 20 février 1851.

Détenu de Belle-Île en 1850.

Menuisier à Crest (Drôme), joua les premiers rôles dans la résistance au coup d’État de décembre 1851, condamné à Algérie +.

Carbonaro lyonnais.

Carbonaro lyonnais.

Né le 9 juin 1804 à Tourcoing (Nord), mort le 9 décembre 1873 à Paris (XIIe arr.) ; dégraisseur de laines à Joinville-le-Pont (Seine, Val-de-Marne) ; interpellé pour insurrection après les journées de juin 1848.

Né le 3 juillet 1757 à Lyon, mort le 23 novembre 1828 ; protestant ; marchand de fourniture d’horlogerie

Insurgé des 5 et 6 juin 1832.

Homme de lettres (17 ??-1864), publia en 1838 La Némésis incorruptible sans cautionnement.

Détenu politique en 1832, combattant de février 1848.

Acteur de la révolution de juillet 1830.

Né vers 1800 ; dit en 1891 doyen des combattants de Juillet 1830, mort âgé de 91 ans, le 13 juin 1891, obsèques annoncées le 16 juin 1891 ; cordonnier.

Né 25 octobre 1783 à Canteleu (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), mort le 5 août 1829 à Notre-Dame-de-Bondeville (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; ouvrier fileur en doux à Pavilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), puis journalier ; mêlé aux grèves de 1825 dans les vallées de l’Austreberthe et du Cailly, visant à obtenir des ajustements de salaire ; condamné pour délit de coalition.

Né le 8 mars 1824 à Beaumont (Indre-et-Loire) ; ouvrier typographe, « le meilleur, le plus désintéressé et le plus indépendant à la fois des amis de Proudhon », selon Gustave Lefrançais, un traître, selon Jules Vallès dont il avait été le collaborateur ; communard.

Né le 16 décembre 1817 à Épineu-le-Chevreuil (Sarthe), date et lieu de décès non retrouvés ; instituteur public dans la Sarthe de 1838 à 1849 ; auteur d’une lettre à l’Émancipation de Toulouse qui lui valut sa révocation par le comité d’arrondissement de Saint-Calais, le 28 février 1849.

Né le 24 janvier 1814 à Montbéliard (Doubs), mort le 14 avril 1873 à Paris  ; ingénieur-entrepreneur, fouriériste proche de Considerant, républicain laïque et non-violent  ; conseiller général et député de la Loire, ministre des Travaux publics du gouvernement de la Défense nationale (1870-1871).

Née en 1824 à Bains (Vosges), morte en 1874 à Fontenoy-le-Château (Vosges) ; préceptrice, « institutrice » ; de sensibilité saint simonienne, féministe, première bachelière

Cordonnier, rue du Tambour, à Rouen. Orateur du club du passage Nitrière, démocrate et socialiste ; vice-président de ce club le 21 avril 1849 et jusqu’à sa disparition en mai. Candidat sur deux listes aux élections à l’Assemblée législative, le 13 mai 1849.

Né à Lyon le 23 avril 1821, mort à Lyon le 24 juillet 1870. Chansonnier.

Né en 1805 à Baulandais (Orne). Journaliste, puis bouquiniste à Paris. Militant républicain et révolutionnaire. Quarante-huitard, antibonapartiste.

Ouvrier raffineur né vers 1827 à Paris – on lit aussi garçon boucher -, avant juin 1848 garde mobile volontaire dans le 24e bataillon caserné dans la rue du Foin-Saint-Jacques ; « Barbésiste » à Belle-Île.

Né le 4 février 1797 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort exécuté le 31 mai 1841 à Paris. Communiste néo-babouviste. Auteur d’un attentat contre Louis-Philippe.

Insurgé de Rouen en avril 1848 ; emprisonné.

Né en 1820 à Tonnerre (Yonne) ; conducteur de travaux aux Ponts et Chaussées à Tonnerre ; républicain et socialiste réprimé en 1852.

Ouvrier passementier à Saint-Étienne (Loire), Despréaux avait participé, en 1840-1841, à la création de l’Association rubanière, connue plus tard sous le nom de Société générale des passementiers.

Né en 1797 à Versailles (Seine-et-Oise), mort le 28 juillet 1864 à Paris. Rédacteur du Journal du Peuple (janvier 1837-décembre 1841), républicain, socialisant, et qui subit la répression à plusieurs reprises.

Né à Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais) le 1er octobre 1765, guillotiné avec Babeuf à Vendôme (Loir-et-Cher) le 27 mai 1797 (8 prairial an V).

Typographe.

Né en 1821 à Maroilles (Nord). Peintre démocrate-socialiste, demeurant à Valenciennes. Gérant de la coopérative valenciennoise l’Économique.

Né à Lille (Nord), le 27 mai 1812, mort à Roubaix, le 21 août 1888. Ouvrier fileur de laine. Sous-directeur de la Société fraternelle des Fileurs de Roubaix (1848). Militant socialiste.

Cabaretier ; membre de la Marianne ; emprisonné.

Né vers 1810 ; menuisier à Montmorency (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) ; orateur de clubs.

Arrêté pour affiliation à la Marianne.

Ouvrier tailleur ; interné en Algérie en 1851.

Cafetier républicain de Vinezac (Ardèche) ; son commerce fut fermé par le préfet en 1851 pour lutter contre la propagation des idées socialistes.

Né en 1818 à Paris, imprimeur en papiers peint.

Né le 22 octobre 1815 à Mainneville (Eure), mort le 21 octobre 1870 à Grand-Puits (Seine-et-Marne). Socialiste d’affinités fouriéristes et patriote français.

Né le 20 floréal an X (10 mai 1802) à Cambrai (Nord), fils d’un journalier, ouvrier cambreur. Chef de grève et membre de la Société des Droits de l’Homme.

Ouvrier charpentier à l’Arsenal de Toulon (Var).

Né le 24 mai 1826 à Toulon (Var), mort le 11 janvier 1896 à Toulon ; propagandiste républicain et socialiste sous la Seconde République ; député puis sénateur sous la Troisième République.

Né le 25 mai 1832 à Louzy (Deux-Sèvres) ; tonnelier à Brion (Deux-Sèvres) ; affilié à la Marianne.

Né le 12 décembre 1812 à Saint-Martin-de-Sanzay (Deux-Sèvres), mort le 6 juillet 1860 à Saint-Martin-de-Sanzay ; cultivateur ; membre de la Marianne.

Né le 3 novembre 1816 à Thenailles (Aisne) ; ébéniste.

Ouvrier de Reims (Marne).

Né vers 1809 à Nantes (Loire-Inférieure). Ouvrier tailleur. Insurgé des 5 et 6 juin 1832. Membre dirigeant à la Société des tailleurs lors de la grève de 1833.

Ouvrier mécanicien de l’Isère ; emprisonné pour coalition.

Né en 1819 à Saint-Maurice (canton du Valais, Suisse) ; combattant de Février 1848.

Ouvrier charpentier de Seine-Inférieure [Seine-Maritime].

Né à Bray-sur-Seine (Seine-et-Marne) en 1815 ; ouvrier parisien ; membre du club des Montagnards ; insurgé de Juin 1848.

Vice-président de la Société fraternelle des Travailleurs civils.

Né le 8 janvier 1810 à Tours (Indre-et-Loire). Marchand de poisson et marchand de faïence à Tours ; républicain soupçonné d’avoir appartenu à la Marianne au début des années 1850.

Relieur, socialiste.

Ouvrier corroyeur à Lille (Nord). Candidat ouvrier en 1848 et 1849. Vice-président du conseil des prud’hommes de Lille en 1848.

Né en 1810 au Mans (Sarthe) ; ouvrier charpentier ; gréviste de 1852.

Imprimeur, rédacteur de La Ruche populaire.

Né le 21 décembre 1816, à Saint-Dié (Vosges). Démocrate-socialiste déodatien, il y exerçait la profession de brasseur. Il était marié et père de quatre enfants.

Né le 18 avril 1819 à Bléneau (Yonne), mort le 17 juin 1896 à Bléneau. Homme politique républicain d’affinités fouriéristes.

Né le 5 janvier 1799 à Moissac (Tarn-et-Garonne), mort à Limoux (Aude) le 6 juillet 1885. Fils du général baron Détours ou Destours. Représentant démocrate de Tarn-et-Garonne en 1848 et 1849.

Mutuelliste de Lyon (Rhône).

Né le 26 octobre 1809 à Cambrai (Nord), mort le 12 mars 1879 ; élève de l’École vétérinaire d’Alfort (Seine). Insurgé des 5 et 6 juin 1832. .

Femme de lettres ; de sensibilité saint-simonienne ; militante de la liberté de la femme et de l’égalité des sexes.

Né le 11 vendémiaire an XIV (2 octobre 1805) aux Hameaux (Deux-Sèvres), mort le 7 février 1879 à Sainte-Verge (Deux-Sèvres) ; cultivateur ; affilié à La Marianne.

Boulanger à Paluel (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).

Né en 1770 à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher) , mort en 1856 à Saint-Aignan ; organisateur de la propagande démocratique à Saint-Aignan sous la Monarchie de Juillet, auteur d’une histoire de cette ville dans laquelle est retracée la vie politique locale depuis 1789.

Né le 26 décembre 1801 à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), mort, en cette commune, le 24 février 1895 ; poète, chansonnier et militant révolutionnaire, exilé à Jersey.

Né à Carcassonne (Aude) en 1853. Plâtrier fumiste. Membre de la Société populaire créée à Limoges (Haute-Vienne) en mars 1848 et membre de la compagnie d’artillerie de la Garde nationale.

Chef d’une société secrète du Gard ; socialiste.

Né le 18 mars 1817 à Laroumieu (aujourd’hui La Romieu), arrondissement de Condom (Gers) ; typographe.

Né vers-1800, à Paulmy (Indre-et-Loire), écrivain public et cabaretier à Tours (Indre-et-Loire).

Communiste de Paris ; participant au Premier Banquet communiste de Belleville en 1840.

Typographe, commissaire de la Société typographique parisienne.

Né vers 1812. Démocrate socialiste rouennais, ami de Frédéric Deschamps et du maire Leballeur-Villiers dont il était l’adjoint. Organisateur des ateliers communaux de Rouen. Principal inculpé au procès de Caen (13 novembre-7 décembre 1848), à propos de l’émeute ouvrière de Rouen des 27 et 28 avril.

Mort en 1879 ?, typographe

Né en 1815 ; cordonnier à Langres (Haute-Marne) ; ancien président de club ouvrier ; emprisonné.

Né le 27 octobre 1820 à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ; ouvrier typographe ; il fut membre du cercle des travailleurs et du Comité de salut public d’Agen.

Né en 1806 à Romain, alors poste de douane, hameau de la commune de Cosnes, (Moselle). Ouvrier tablettier. Républicain, proche de Barbès.

Né le 28 mars 1820 à Tarbes (Hautes-Pyrénées), mort le 20 août 1879 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) ; chirurgien, fils du représentant montagnard Jean-Marie Deville ; proscrit suite au coup d’État du 2 décembre 1851, réfugié en Angleterre.

Homme de lettres, journaliste. Membre de sociétés républicaines et de sociétés secrètes.

Né le 6 février 1792 à Rodez (Aveyron), mort le 20 juillet 1869 à Gros (commune d’Onet-le-Château, Aveyron) ; agronome ; propriétaire-cultivateur à Gros ; saint-simonien devenu fouriériste.

Imprimeur.

Né à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le 3 février 1787, mort en cette ville le 19 mai 1853. Avocat et notaire, représentant du peuple sous la Seconde République.

Né vers 1820 à Castillon-sur-Dordogne (Gironde). Tailleur à Paris. Communiste égalitaire.

Médecin et philosophe ; fouriériste, propriétaire à Arsac (aujourd’hui dans la commune de Sainte-Radegonde, Aveyron).

Membre de la société secrète républicaine, ouvrière et communisante des Nouvelles Saisons vers 1839.

Né vers 1810 à Sonac (Lot). Étudiant en médecine à Paris. Militant républicain au début de la monarchie de Juillet.

Papetiers.

Correspondant à Mulhouse (Haut-Rhin) de la « Propagande démocratique et sociale » de Paris.

Démocrate socialiste des Deux-Sèvres.

Membre présumé de la Marianne à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).

Organisateur puis président de la Société de secours mutuels des tanneurs de Marseille (Bouches-du-Rhône).

Né le 11 juin 1819 à Château-Chinon (Nièvre)  ; avocat ; militant démocrate à Autun ; président de la société républicaine d’ Autun ; franc-maçon ; organisateur de la résistance au coup d’État dans les alentours d’Autun ; condamné à la déportation ; éxilé en Suisse.

Métallurgiste de Marseille (Bouches-du-Rhône).

Typographe, administrateur de Le Socialiste de la Côte-d’Or.

Né le 27 novembre 1821 à Paris, mort le 15 septembre 1892 à Labosse. Chansonnier.

Tourneur en cuivre de la Seine.

Né en 1808, mort à Reims, le 26 février 1849. Négociant à Reims. Vers 1830, il fut très épris du saint-simonisme, et en garda une propension marquée à l’étude des transformations de l’industrie et à celle de leurs conséquences sur la condition des ouvriers.

Né à Emden (royaume de Hanovre) ; imprimeur sur tissu ou ouvrier en soie, travaillant à Lyon (Rhône) ; condamné après avril 1934.

Né à Limoges (Haute-Vienne) le 21 août 1813. Marchand d’estampes puis journaliste à Limoges. Membre de la Société populaire formée en mars 1848 ; secrétaire de son bureau de correspondance. Chansonnier.

Mécanicien à Paris.

Née vers 1800, morte dans la nuit du 3 au 4 août 1833 à Paris ; saint-simonienne, liée aux milieux républicains.

Né le 13 avril 1810 à Cadenet (Vaucluse), mort le 29 août 1876 à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). Musicien et compositeur. Saint-simonien.

Né le 4 mars 1808 à Luçon (Vendée), mort le 24 juillet 1850 à Luçon. Théoricien communiste, révolutionnaire et matérialiste.

Ouvrier de Rouen (Seine-Maritime) en 1848.

Matelot au Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).

Né le 21 septembre 1811. Franc-maçon lyonnais, co-fondateur de l’Association des travailleurs unis, société de consommation basée sur un système d’échanges.

Né à Bernay (Eure) le 16 décembre 1753, guillotiné à Paris le 29 prairial an III (17 juin 1795). Avocat et Conventionnel démocrate.

Né le 6 décembre 1793 à Billemont (Oise), fils d’un manouvrier, ouvrier charpentier. Animateur de grèves et de coalitions, membre de la Société des Droits de l’Homme.

Ouvrier fileur de Seine-Inférieure [Seine-Maritime].

Né le 20 septembre 1823 (1826 selon un autre source) ; commis du gaz ; républicain "rouge".

Né le 19 janvier 1819 à Lascours (Gard), mort le 24 décembre 1877 à Versailles (Seine-et-Oise) ; avocat puis député ; fouriériste, démocrate-socialiste, puis républicain gambettiste.

Né le 17 mai 1829 à Brion (Deux-Sèvres), mort le 28 novembre 1872 à Brion ; maçon tailleur de pierre ; affilié à la Marianne.

Né vers 1813 à Metz (Moselle) ; membre de la Société des Montagnards.

Né à Tourcoing (Nord) le 5 juillet 1827, mort du typhus à l’hôpital militaire de Daouro-Pacha, près de Constantinople (Empire ottoman) ; ouvrier fileur du Nord.

Né en 1823 à Castillon-en-Couserans (Ariège)

Typographe

Né le 19 février 1812 à Mauriac (Cantal), mort à Paris le 15 juin 1885. Avocat et représentant montagnard du Cantal en 1848 et 1849.

Né en 1806 à Méru (Oise) ; à Paris lors des Trois Glorieuses, sous-lieutenant de Juillet ; devenu officier lors de l’instauration de la monarchie de juillet, mène dans les garnisons une intense propagande républicaine ; démocrate-socialiste actif à la suite de la révolution de février 1848.

Né le 22 décembre 1814 à Castillon-en-Couserans (Ariège), mort à Barcelone le 6 février 1868. Journaliste et homme politique démocrate.

Né le 12 mars 1789 à Angers (Maine-et-Loire), mort le 5 janvier 1856 à Paris. Démocrate de tradition jacobine. Représentant montagnard de Maine-et-Loire à la Constituante de 1848.

Né vers 1801. courtier de chevaux, maquignon. Insurgé des 5 et 6 juin 1832 à Paris.

Né le 4 octobre 1815 à Yssingeaux (Haute-Loire), mort le 2 février 1887 à Saint-Étienne (Loire) ; avocat ; montagnard, républicain socialiste ; maire de Saint Priest-en-Jarez (Loire), conseiller municipal puis maire de Saint-Étienne (1881-1884), conseiller général de la Loire (1871-1887).

Né vers 1805 à Paris ; avocat, membre de la Société des Amis du Peuple, socialiste.

Adhérent de l’AIT à Saint-Étienne

Peintre décorateur à Paris.

Né le 11 février 1828 à Marche (duché de Luxembourg), sujet belge, comptable à Paris en 1848.

Ouvrier aux Forges du port de Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) ; affilié à la Marianne.

Né le 4 février 1805 à Pontarlier (Doubs), mort à Pontarlier le 12 octobre 1853. Négociant. Fouriériste. Représentant du Doubs à la Constituante de 1848.

Né à Sury-le-Comtal (Loire) le 21 février 1804, mort à Londres le 10 septembre 1865. Professeur, avocat des mineurs stéphanois et homme politique démocrate socialiste.

Né le 29 juillet 1818 au Chalard (Haute-Vienne), mort le 14 juillet 1890 au Chalard ; avocat à Ladignac (Haute-Vienne) ; exilé à Jersey après le 2 décembre 1851 ; secrétaire de Victor Hugo ; maire républicain du Chalard en 1870.

Né à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) le 8 juin 1815, mort le 26 novembre 1856 à Moissannes (Haute-Vienne). Avoué. Député montagnard en 1849.

Né le 20 août 1818 à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne), tué sur la barricade du Petit-Carreau, à Paris, le 4 décembre 1851.

Communiste de l’époque de la monarchie de juillet.

Avocat à Aubenas (Ardèche). Propagandiste démocrate-socialiste en Ardèche, il fut un opposant déclaré à la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la république.

Secrétaire de Association libre pour l’éducation populaire.

Membre de sociétés secrètes.

Né le 29 juillet 1806 à Dijon (Côte-d’Or), mort à Cologne (Rhénanie) le 6 juillet 1849. Avocat, commissaire du Gouvernement provisoire, représentant du peuple en 1848 et 1849. Démocrate-socialiste.

Membre des sociétés secrètes républicaines et communisantes de la monarchie de Juillet,

Couvreur en ardoises au Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).

Maçon de l’Aisne.

Né le 12 janvier 1796 à Lyon ; imprimeur-rédacteur-gérant du Patriote de Saône-et-Loire, feuille républicaine sous la Monarchie de Juillet, organe démocrate-socialiste sous la Seconde République.

Né vers 1826 ; ferronnier et chansonnier des Ardennes.

Né en 1815 à Poitiers (Vienne) ; ouvrier facteur de pianos à Paris ; révolutionnaire de Juin 1848.

Né en 1823 à Nîmes (Gard) ; imprimeur sur étoffes à Paris.

Né à Laon (Aisne) le 28 avril 1807, mort à Dunkerque (Nord) le 13 août 1888. Pharmacien-major et chirurgien, docteur en médecine, militant démocrate-socialiste.

Né vers 1814 à Trieste (Italie). Doreur sur porcelaine ou peintre en porcelaine.

Ouvrier fondeur à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).

Ouvrier tailleur à Paris.

Né à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) le 9 novembre 1812, mort à Paris le 21 juillet 1888. Représentant des Landes en 1848. Ministre. Président du Conseil.

Né le 13 septembre 1825 à Paris ; tailleur.

Né le 21 prairial an IV (9 juin 1796) à Saint-Jacques-de-Thouars (Deux-Sèvres), mort le 31 mars 1859 à Thouars (Deux-Sèvres) ; menuisier ; affilié à La Marianne.

Épicier à Moutiers-Tarentaise (duché de Savoie) ; démocrate d’extrême-gauche.

Né en 1785, relieur.

Né en 1833, originaire de Neuvy-sur-Loire (Nièvre) ; couvreur ; militant proche des libertaires.

Armurier à l’arsenal de Toulon (Var).Il fut nommé conseiller municipal de Toulon en mars 1848, évincé quatre mois plus tard, élu à la même charge en 1849. Il fit campagne pour la candidature de Ledru-Rollin lors de l’élection présidentielle.

Né au Creusot (Saône-et-Loire) en 1792. Marchand de parapluies ambulant. Républicain, insurgé des 5 et 6 juin 1832.

Né le 18 juin 1813 à Carcassonne (Aude), mort sans ressources à l’hôpital de Constantine le 14 septembre 1876 ou 1877. Commis-négociant à Mazamet (Tarn), veuf, sans fortune, mais considéré comme exerçant une grande influence sous la Seconde République sur les démocrates socialistes de Mazamet.

Communiste parisien dans les années 1840.

Ouvrier tisseur en drap à Reims (Marne).

Militant babouviste.

Ouvrier de Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).

Né en 1806 à Brouennes (Meuse) ; maître cordonnier à Montrouge (Seine, Hauts-de-Seine).

Né le 16 janvier 1782 à Montagrier (Dordogne), mort à Montagrier le 7 avril 1851. Député de Ribérac sous la monarchie de Juillet. Représentant de la Dordogne à la Constituante de 1848 et à la Législative de 1849.

Né vers 1833 au Louroux-Béconnais (Maine-et-Loire) ; ouvrier de carrière ; lié à la Marianne du Maine-et-Loire ; emprisonné.

Né vers 1833 ; ouvrier carrier à Trélazé (Maine-et-Loire) ; condamné pour participation à une émeute de la Marianne en 1855.

Né le 30 août 1796 à Ancerville dans la Meuse, mort le 12 février 1831 à Paris. Chansonnier.

Typographe.

Imprimeur.

Né le 8 mars 1811 à Roubaix (Nord), fils d’un ouvrier tisserand. Ouvrier fileur. Militant syndicaliste.

Industriel saint-simonien.

Socialiste britannique ayant séjourné en France ; contribua à diffuser les idées fouriéristes en Grande-Bretagne.

Républicain-socialiste du Puy-en-Velay (Haute-Loire) ; accusé par les autorités locales d’appartenir à des sociétés secrètes.

Né vers 1806 à Messimy (Rhône).). Ouvrier en soie et propagandiste républicain à Lyon (Rhône).

Né le 8 juin 1799 à Brassac (Tarn), mort le 24 mars 1856 à Mazamet (Tarn). Chirurgien. Maire démocrate de Mazamet en 1848.

Né le 24 octobre 1809 à Paris (Xe arr.). Typographe, puis maître imprimeur, syndicaliste et vraisemblablement membre de la Société des Droits de l’Homme.

Né en 1805 à Bernay (Eure) ; coiffeur, perruquier ; membre de la Société des Droits de l’Homme à Paris.

Né à Jussy-le-Chaudrier (Cher), à Saint-Léger-le-Petit (Cher) ; condamné par la Commission militaire, en janvier 1852.

Papetier.

Né à Neschers (Puy-de-Dôme) le 21 ou le 24 octobre 1746, mort le 20 février 1830 à Dinan (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) ; curé de Mauchamps (Seine-et-Oise) de 1784 à 1793 ou 1794 ; théoricien de la propriété viagère du sol et non du communisme agraire ; défenseur des pauvres d’Étampes en mars 1792, lors du meurtre du maire de la ville.

Né en 1801 à Villedieu-les-Poêles (Manche), mort avant 1842 ; professeur de lettres ; inventeur d’une méthode de lecture particulière, promoteur de diverses méthodes éducatives ; membre de sociétés républicaines.

Manufacturier ; directeur d’ateliers de tissage à Lyon, Paris et Puteaux.

Né à Paris le 12 avril 1803, mort à Paris le 9 novembre 1866. Avocat, journaliste et homme de lettres saint-simonien.

Mécanicien à Paris, affilié à la Marianne.

Né le 24 janvier 1800 à Tours (Indre-et-Loire), mort le 3 février 1866 à Coulaines (Sarthe) ; membre de la Marianne à Tours (Indre-et-Loire) en 1854.

Né le 22 octobre 1814 à La Charité-sur-Loire (Nièvre), mort en 1863 à Constantinople (Turquie) ; instituteur ; républicain et socialiste ; commissaire du gouvernement provisoire après février 1848 ; candidat malheureux à la Constituante et à la Législative.

Né le 7 avril 1806 à Béthune (Pas-de-Calais) ; condamné à 8 ans de bannissement dans l’affaire de l’Hippodrome ; s’exila dans le Missouri, rejoint Charles Marche, mais revint mourir à Paris.

Ouvrier tourneur à l’arsenal de Toulon (Var).

Né vers 1801, lithographe.

Né à Limoges (Haute-Vienne) le 30 avril 1813, mort à Limoges le 7 janvier 1889. Restaurateur, fils de restaurateur. « Socialiste idéaliste, dit P. Cousteix. Doué d’une avidité de connaissances extraordinaire, il lisait énormément. »

Né en 1810 à Paris, mort le 4 mai 1859 à la prison de Corte. Combattant de 1830 et de février 1848, républicain socialiste convaincu,

Née le 31 décembre 1805 à Paris, morte le 2 avril 1894 à Londres ; ouvrière lingère puis institutrice, directrice de journaux « féministes » ; animatrice, sous la Deuxième République, d’associations ouvrières qui furent l’ébauche des syndicats.

Né le 1er février 1817 à Landerneau (Finistère). Officier de marine, démocrate socialiste, transporté de Juin 1848, député de Paris en 1850, expulsé en 1852, combattant de l’Unité italienne en 1860. Mort au combat à Reggio-de-Calabre. Il ne portait pas son titre de vicomte.

Né en 1817 à Paris, mort en janvier 1852. Typographe

Né en 1810 à Brioude (Haute-Loire) ; militant de la Charbonnerie Réformée à Lyon.

Démocrate socialiste d’Auxerre (Yonne).

Né en Bavière en l’an VIII, au 100e de ligne. Ébéniste ; "agent révolutionnaire" dans l’organisation de complot.

Fabricant d’étoffes de soie, né à Lyon, le 9 germinal an XI (29 mars 1803), mort à Rio-de-Janeiro (Brésil), le 12 mars 1850. Saint-simonien devenu fouriériste, fondateur du Commerce véridique et social, première coopérative de consommation française (1835-1838).

Né en 1811 à Digne (Basses-Alpes) ; mécanicien ; aurait commandé plusieurs barricades en Juin 1848 ; transporté en Algérie.

Né le 12 septembre 1797 à Béthune (Pas-de-Calais), mort le 22 juillet 1854 à Paris. Journaliste et homme politique démocrate socialiste. (L’orthographe Degeorges est erronée).

Fouriériste.

Né le 10 mai 1811 à Ribérac (Dordogne), mort à Paris le 22 janvier 1876. Député de la Dordogne en 1849. Propagandiste démocrate socialiste. Avocat. Frère d’Alexandre Dufraisse et Numa Dufraisse.

Ouvrier maçon à Paris, membre de groupements républicains

Né le 11 octobre 1814 à Ribérac (Dordogne), mort le 4 mars 1851, médecin, journaliste, commissaire du Gouvernement provisoire dans les Pyrénées-Orientales en 1848, membre du conseil général de la Dordogne en 1849. Frère d’Alexandre Dufraisse et de Marc Dufraisse.

Né en 1803 ; journaliste, rédacteur en chef de l’Union Républicaine, feuille auxerroise d’opinions socialistes.

Né en 1805 à Châteaudun (Eure-et-Loir) ; menuisier ; membre de sociétés secrètes républicaines et socialistes.

Né en 1812 à Saint-Hilaire-de-Loulay (Vendée), mort à Nantes en 1894.

Né en 1822 à Fluy (Somme), relieur.

Né en 1820 à Fontaine-Denis-Nuisy (Marne) ; courtier en librairie à Paris ; républicain.

Né à Lyon en 1799, mort à Paris le 20 juillet 1848 des suites d’une blessure reçue pendant les journées de Juin, au cours d’une visite de députés aux troupes de l’ordre.

Né le 15 novembre 1798 à Auxonne (Côte-d’Or), mort à Cannes (Alpes-Maritimes) le 6 septembre 1879. Médecin, journaliste et homme politique.

Né le 10 septembre 1820 à La Châtre (Indre), mort le 22 juin 1903 à Angles-sur-l’Anglin (Vienne). Gendre de Pierre Leroux. Socialiste de la Seconde République, exilé à Jersey en 1852 et qui n’en revint qu’en 1879.

Instituteur socialiste en Haute-Marne.

Né en 1810 à Beauvais, ciseleur en bronze. Membre des sociétés républicaines et des sociétés secrètes.