Période 1 lettre J

Né le 5 mai 1813 à Chaumont-en-Bassigny (Haute-Loire), mort le 31 mars 1894 à Albi (Tarn) ; archéologue, archiviste, destitué en 1849, condamné à l’internement après décembre 1851.

Né vers 1811 ; tailleur de pierres à Trévoux (Ain) ; opposant à Louis-Napoléon Bonaparte, devant être transporté à Lambessa.

Né le 21 février 1825 à Nevers (Nièvre) et mort le 21 mai 1857 à Nevers ; architecte.

Né le 3 octobre 1825 à Auray (Morbihan), mort le 12 novembre 1862 à Auray ; charron ; il fit partie des inculpés pour l’insurrection de juin 1848 mais fut libéré.

Né le 2 septembre 1830 à Les Petites Chiettes (aujourd’hui Bonlieu, Jura), mort le 23 septembre 1906 à Poligny (Jura) ; célibataire ; sabotier à Poligny ; opposant au coup d’État du 2 décembre 1851 exilé à Jersey.

Opposant au coup d’État du 2 décembre 1851.

Né le 16 avril 1826 à Auray (Morbihan), mort 23 juillet 1867 à Le Palais (Morbihan) ; ex agent voyer à Sarzeau (Morbihan) ; réfugié à Jersey suite au coup d’État du 2 décembre 1851 dans la communauté des proscrits animée par Victor Hugo.

Née le 17 juin 1815 à Paris (XIIe arr. ancien), morte le 23 juillet 1853 à Jersey ; ouvrière ; quarante-huitarde, belle-sœur de Rémy Laisné victime des Journées de Juin ; proscrite au début du Second Empire, elle s’exila en Belgique, à Londres puis à Jersey où elle mourut. Sous la plume de Victor Hugo, Joseph Déjacque, Jeanne Deroin et Charles Ribeyrolles qui firent son éloge funèbre ou lui rendirent hommage, elle devint un symbole et une martyre du féminisme et de la démocratie républicaine. Elle fut peut-être une source d’inspiration du personnage de Cosette pour Hugo.

Membre à Paris d’une société secrète en 1850.

Artisan serrurier ; écrivain prolétarien.

Né le 13 décembre 1800 et décédé le 5 mai 1862 à son domicile, lieu-dit La Chaise, commune de Sainte-Lizaigne (Indre). Garde-Champêtre puis garde-particulier, marié avec Marie Ledoux, deux enfants. Déporté une première fois en Algérie (forteresse de Mostagadem) suite au coup d’Etat de décembre 1851, puis une seconde fois en 1858.

Insurgé de juin 1848

Membre d’une société secrète à Lyon (Rhône) en 1854.

Né le le 24 mai 1811 à Rennes (Ille-et-Vilaine), mort le 5 avril 1833 à Metz (Moselle) ; polytechnicien, insurgé des 5 et 6 juin 1832 à Paris, blessé.

Coinculpé du procès du Moniteur républicain et de L’Homme Libre.

Né le 15 mai 1800 à Paris, mort le 11 juillet 1837 à Doullens (Somme). L’un des meneurs de l’insurrection des 5 et 6 juin 1832.

Né en 1837 à Lyon ; sans profession, condamné pour vente imprimés.

Né le 13 janvier 1823 à Felletin (Creuse) ; disciple de Pierre Leroux.

Instituteur ; militant mutualiste dans les Ardennes.

Né en 1825 à Saint-Jean-de-Nay (Haute-Loire) ; jardinier, appareilleur du gaz, puis terrassier.

Née vers 1736 à Caux (act. Caux-et-Sauzens, Aude), guillotinée le 27 décembre 1792 à Carcassonne (Aude) ; journalière. Victime de la misère, elle participa aux grandes émeutes audoises de la faim de l’été 1792. Marginale à la vie scandaleuse, elle fit un coupable idéal et l’une trois victimes de la Réaction dans l’Aude. Des fictions romantiques lui inventèrent une légende noire et en firent la « passionnaria » des émeutiers.

Peintre français né le 10 mai 1808 à Boulogne-sur-Mer ; mort au château de Comborn (Corrèze) le 8 avril 1877 ; auteur d’articles virulents parus dans La Liberté sous la Monarchie de Juillet.

Né le 3 février 1813 à Saint-Clémentin (Deux-Sèvres), mort le 9 janvier 1872 à Brion (Deux-Sèvres) ; tisserand, sacristain ; affilié à la Marianne.

Né vers 1813 ; fumiste poêlier ; membre de la Société des Saisons.

Né dans le Vivarais, vers 1744, mort à Saint-Étienne (Loire) dans la nuit du 7 au 8 mai 1795. Fabricant de papier à Saint-Étienne. Une des figures les plus marquantes de la Révolution à Saint-Étienne.

Né le 23 décembre 1815 à Varennes (Côte-d’Or), mort le 21 janvier 1892 à Bois-Colombes (Seine). Représentant du peuple, agronome et publiciste républicain et socialiste.

Né en 1821 à Prémery (Nièvre). Ouvrier cordonnier,.

Mort en 1849, imprimeur typographe.

Né à Limoux (Aude) le 25 novembre 1790, mort le 4 septembre 1870. Avocat à Limoux. Représentant montagnard de la Haute-Garonne en 1848 et de Saône-et-Loire en 1849.

Ancien lieutenant de la garde nationale. Condamné de Juin 1848.

Né vers 1811 à Tours (Indre-et-Loire) ; tisseur sur soie.

Né en 1807 à Caen (Calvados). Combattant parisien, membre de la Société des droits de l’Homme

Commis-marchand ; insurgé des 5 et 6 juin 1832.

Né vers 1796, mort en 1866. Commis, puis directeur de l’octroi. Carbonaro, de tendance républicain, franc-maçon.

Né à Felletin (Creuse), vers 1822. Militant socialiste.

Né à Toulon (Var) en 1810, mort à Alger le 2 juin 1881. Saint-simonien. Socialiste.

Né le 23 juin 1799 à Carcassonne (Aude), mort le 22 octobre 1861 à Toulouse (Haute-Garonne) ; propagandiste fouriériste.

Journaliste, militant de l’opposition républicaine sous Louis-Philippe dans le département des Deux-Sèvres, il adhéra au socialisme après la révolution de Février 1848.

Né le 15 février 1811 à Braine (Aisne), mort le 10 juin 1849 à Paris (VIIe arr.) ; orfèvre puis "imprimeur en lettres" et "stéréotypeur"

Né le 13 octobre 1820 à Metz (Moselle) ; fondeur de cloches en cette ville. Socialiste. Interné puis surveillé après le coup d’État. Il était l’oncle de Charles, Victor Jaclard qui participa à la Commune de Paris.

Né en 1797 à Allas (Charente Maritime) ; prêtre, aventurier et mouchard.

Né le 22 juin 1798 à Toulouse (Haute-Garonne) ; architecte à Paris ; combattant de 1830 et 1832 ; insurgé en février 1848 ; candidat à la Constituante ; se range parmi les défenseurs de l’ordre en Juin 1848 ; hostile au prince-président après le 2 décembre .

Né vers 1810 à Paris ; ouvrier typographe ; militant démocrate actif à Beaune (Côte-d’Or) sous la Seconde République.

Né en 1834. ; balancier puis avocat.

Né le 10 mars 1775 à Paris, mort le 4 novembre 1848 à Paris. Fils du Conventionnel Jullien (de la Drôme). Passagèrement babouviste. Fondateur en 1819 de la Revue Encyclopédique, accueillante à toutes les audaces de pensée.

Né le 15 juillet 1810 à Rouen (Seine-maritime), mort en 1882 à Tours (Indre-et-Loire). Ouvrier imprimeur, mécanicien de chemin de fer et homme politique.

Instituteur à Revin (Ardennes) en 1848. Démocrate-socialiste ardent.

Cordonnier strasbourgeois ; membre du club des Jacobins de Strasbourg ; membre du comité de surveillance et de sûreté générale lors de la Terreur strasbourgeoise. Arrêté sur ordre de Saint-Just et exécuté pour conspiration.

Né vers 1819 à Mâcon (Saône-et-Loire), participe à l’insurrection de juin 1848.

Soldat d’infanterie ; parent du propagandiste socialiste Naret ; considéré comme séditieux par le sous-préfet d’Épernay (Marne).

Né en 1806 ; peintre et instituteur saint-simonien.

Né le 23 février 1819 à Tournon (Ardèche), maître imprimeur, républicain, maire de Tournon-sur-Rhône

Typographe, chansonnier.

Né vers 1812, coiffeur ; révolutionnaire parisien en 1852-1853.

Canut lyonnais en 1831.

Né le 23 avril 1806 à Paris (2e arr.), typographe, correcteur, publiciste, comptable.

Né le 23 février 1803 à Sigolsheim (Haut-Rhin), mort le 27 janvier 1867 à Colmar. Médecin à Colmar, spécialiste des maladies des femmes et homéopathe. Saint-simonien, puis fouriériste.

Né le 17 octobre 1807à Loudun (Vienne), mort en 1894 à Fontevrault (Maien-et-Loire) ; courtier en librairie ; démocrate socialiste de Paris.

Né le 10 novembre 1807 à Montpont (Saône-et-Loire). Toujours vivant en 1888. Député montagnard de Saône-et-Loire en 1849.

Né le 6 février 1815 à Champigny-le-Sec (aujourd’hui Champigny-en-Rochereau, Vienne), mort le 7 mai 1888 à Mirebeau (Vienne) ; propriétaire vigneron ; rédacteur à l’Écho de l’Ouest ; maire républicain de Champigny, il fut plusieurs fois révoqué pour ses convictions démocratiques et sociales sous la IIe République puis exilé une première fois en Angleterre et à Jersey suite au coup d’État du 2 décembre 1851, une seconde fois en Algérie en 1858. Réélu maire au début de la IIIe République, il fut une nouvelle fois révoqué pour ses idées en 1871 puis nommé juge de paix au retour de la majorité républicaine en 1879.

Menuisier ; président du club démocratique de Saint-Saulge (Nièvre) ; partisan d’une représentation « du peuple par le peuple. »

Utopiste ; auteur d’ouvrages parus sous l’Empire.

Né le 17 mars 1807 à Arbois (Jura), mort le 23 septembre 1875 à Paris (VIe arr.). Maître imprimeur, socialiste.

Né à Bellegarde-en-Forez (Loire) le 19 août 1759, fusillé à Paris le 19 vendémiaire an V (10 octobre 1796). Conventionnel montagnard. Babouviste.

Avocat buchézien (Voir Philippe Buchez*).

Né à Noyers (Yonne) ; saint-simonien ; directeur des travaux du chemin de fer du Nord.