Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 5 septembre 1835 à Montaud, arr. de Saint-Étienne (Loire) ; passementier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
De 1856 à 1860, il fut infirmier militaire et libéré avec un certificat de bonne conduite. En 1865, il fut condamné à 20 f d’amende pour injures envers un particulier.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 2e compagnie de marche du 57e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service sous la Commune de Paris. Il avait été vu au début de l’insurrection avec les galons de caporal ; il rentra à son domicile le 26 mai 1871.
D’après le commissaire de police du quartier de la Folie-Méricourt (XIe arr.), il avait une mauvaise conduite, vivait en concubinage et était très violent, très exalté. Il fut condamné, le 9 décembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il avait une certaine aisance, et se posait en 1876 la question de la succession de son père ; il fut bien noté en déportation, mais condamné, le 2 mai 1876, à dix mois de prison pour tentative d’évasion ; le 12 décembre 1878, il vit sa peine commuée en sept ans et demi de détention, puis il obtint la remise du reste le 15 janvier 1879.
Marié, sans enfant, il ne vivait pas avec sa femme.
Maitron patrimonial (2006-2024)
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.