Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 3 février 1883 à Bosc-Edeline (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), syndicaliste cheminot de la Seine.
Domicilié à Clichy (Seine, Hauts-de-Seine), Louis Vadecart (parfois écrit Vadecard) était en février 1920 secrétaire, avec Laur, du syndicat des cheminots de Paris-État Rive-droite. En avril 1920, il était archiviste de l’Union des syndicats du Réseau État dont Joseph Lardeux était secrétaire. Après la grève de mai 1920, il perdit sa responsabilité de membre du bureau de l’Union et, en juillet 1920, il refusa de prendre la parole dans les réunions syndicales tant que Marcel Bidegaray serait à la tête de la Fédération nationale.
Assurant l’intérim de l’Union des syndicats de la Seine en remplacement de Gaston Monmousseau alors emprisonné, Louis Vadecart en devint l’un des secrétaires en avril 1921 et conserva cette fonction jusqu’en juin 1923, date à laquelle il fut remplacé par Maurice Brançon. Entre-temps, il avait adhéré aux Comités syndicalistes révolutionnaires et appartint au Comité central de cette organisation. En juillet 1922, il fut élu secrétaire adjoint de la commission permanente du secteur de propagande de l’Union des syndicats unitaires des cheminots du Réseau État (voir Vrigneau). Il avait été délégué aux congrès de la Seine : congrès extraordinaire d’avril 1922, où il intervint à propos des comités intersyndicaux, IIIe congrès (décembre 1922), Ve congrès (janvier 1925) et au Ier congrès de l’Union de Seine-et-Oise (janvier-février 1925). Délégué au IIIe congrès de la CGTU (Paris, 26-31 août 1925), il fut élu à la commission exécutive mais ne fut pas reconduit comme délégué, ni à la CE de la CGTU au congrès suivant.
Maitron patrimonial (2006-2024)
SOURCES : Arch. Nat. F7/13618, 13675, 13676, 13972, 13973. — L’Humanité, 30 avril 1921. — Notes de Jean-Luc Pinol et St. Sirot.