Par G. Beaubatie
Chef d’atelier à Treignac (Corrèze) à la succursale de la Manufacture d’armes de Tulle et conseiller municipal, mort le 2 décembre 1880. A cause de ses opinions bien connues et de son influence dans la ville, Pierre Bordes fut victime de la réaction cléricale et bonapartiste. appelé par ordre de ses chefs comme simple armurier à Tulle le 12 août 1850, il fut rayé des contrôles de la manufacture d’armes pendant 18 mois. Réintégré comme simple ouvrier le 2 août 1851, il fut surveillé, persécuté et obligé de prendre sa retraite. Pierre Bordes a été « sérieusement » victime de l’Empire à cause de ses opinions politiques et de sa vigueur à les défendre.
Par G. Beaubatie
SOURCE : Arch. Dép. Corrèze, série M.