LE GOFF Michel, Dominique

Fils d’un marin de l’État devenu gardien de sémaphore et d’une cultivatrice, Michel Le Goff passa une bonne partie de son enfance à Lesconil (Finistère). Instituteur, il se maria en août 1937 à Melgven (Finistère) avec une institutrice.

En septembre 1939, il était en poste à l’école publique de Léchiagat. Membre du Parti communiste depuis 1938, il approuva, selon Jean-Désiré Larnicol, avec les adhérents de la cellule locale, la nouvelle ligne du parti à partir d’octobre 1939. Après le démantèlement, à l’automne 1942, des premières structures du Front national animées par Jean le Coz, Guillaume Bodéré, Michel Bolloré et Jean-Désiré Larnicol, Michel le Goff (alias Domininck) devint le coordinateur des triangles communistes clandestins du pays bigouden et, FTPF, diffusa les publications communistes. Avant la Libération, il intégra l’État-Major FFI, en tant que lieutenant affecté au 4e bureau.

Instituteur à l’école primaire de la rue Ernest Prévost à Rosporden, il était membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs. Élu au Conseil départemental de l’enseignement primaire en 1951, Le Goff démissionna collectivement à la demande du SNI, pour protester contre la politique répressive du gouvernement et sa politique antilaïque à la fin de 1953. Il fut réélu en janvier 1954 avec beaucoup plus de voix qu’en 1951.

À la Libération, il fut intégré au comité de la fédération communiste du Parti communiste français puis entra au bureau fédéral où il resta jusqu’en 1964, réélu alors au seul comité fédéral. Il fut secrétaire de la section communiste de Rosporden depuis 1954 et militait aussi dans l’Amicale laïque.

Michel Le Goff, élu conseiller municipal, le 15 mars 1959, devint premier adjoint au maire de Rosporden, et conserva cette responsabilité jusqu’à la fin du mandat en 1965. Membre des commissions des finances et des travaux il représentait la municipalité au syndicat intercommunal pour la gestion de l’abattoir. Il fut candidat au conseil général en 1955 (637 voix sur 5 657 inscrits) et en 1961.

Retraité, Le Goff se retira, pointe de Trévignon à Trégunc.