Né le 11 janvier 1909 à Bayonne (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) mort en 1975 à Paris ; militant syndicaliste et communiste des Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques.
Fils d’un syndicaliste CGT, Lucien Lagarde, titulaire du certificat d’études primaires, fut électricien à partir de 1925, docker (en 1938) puis employé de coopérative des marins pêcheurs de Saint-Jean-de-Luz.
Il adhéra au Parti communiste en 1925 et fut conseiller municipal d’Anglet élu en mai 1935.
Il avait rejoint la CGTU en 1925 alors qu’il était électricien aux établissements Worms de Bayonne. Responsable de la métallurgie à l’Union locale CGT de Bayonne, licencié en 1938, il fut un temps docker tout en gardant ses responsabilités syndicales.
Lucien Lagarde s’était marié avec Fernande Ohete, née le 12 avril 1910 à Biarritz, couturière. Le couple eut trois enfants en 1929, 1930 et 1940. Sa femme militant au Parti communiste. Elle fut internée administrativement en 1943 et fit six mois de prison.
Lagarde lui-même fut assigné à résidence à Saint Martin de Saignanx fit 1939 puis interné au « Fort du Haa » en Gironde, transféré à Drancy et déporté à Buchenwald d’où il sortit en avril 1945, homologué comme membre de la Brigade française d’action libératrice
Largarde fut conseiller municipal de Saint-Jean-de-Luz de 1946 à 1952. Il milita à la FNDIRP, à France-URSS et au Mouvement de la paix.
Il mourut en 1975 à Paris, au centre de soin de la FNDIRP.
SOURCE : Documentation recueillie, dans le cadre des recherches pour Maitron, par l’IHS CGT 64, Bernard Arbieux, Jean-Claude Malé, entretiens avec son fils Henri Lagarde (avril-mai 2007).