LEROUX Louis, Marie (écrit souvent LE ROUX)

Fils d’un chiffonnier, marchand ambulant, et d’une future commerçante en tissus, Louis Leroux, sans doute élève de l’École normale d’instituteurs de Quimper, obtint le brevet supérieur et devint instituteur à Plonéour-Lanvern avant sa mutation à Audierne en 1953. Il effectua son service militaire comme lieutenant de juin 1940 à février 1941.

Louis Leroux prit part à la Résistance à partir d’août 1943. Adjoint au chef local du Front national, il participa à Plogastel-Saint-Germain à des actions de destruction de lignes téléphonique en liaison avec un groupe de soldats polonais enrôlés dans l’armée allemande, et à l’organisation de parachutages en juin 1944. Après l’opération de Tréguennec en août 1944, il intégra l’état-major départemental FFI comme lieutenant.

Louis Leroux adhéra au Parti communiste clandestin à Plonéour-Lanvern en août 1943. À la Libération, il occupa la responsabilité de secrétaire de la fédération de l’Union de la jeunesse républicaine de France (1945-1946) puis fut le commissaire fédéral de l’Union des Vaillants et Vaillantes en 1946-1947.

Secrétaire de la section communiste de Plonéour-Lanvern, il entra en 1953 au comité de la fédération communiste, suivit l’école centrale du Parti communiste français pour les instituteurs communistes en avril 1953, puis devint membre du bureau fédéral. Il redevint membre du seul comité fédéral et le resta jusqu’en 1961 où la conférence fédérale, constatant une vie « irrégulière et tapageuse », ne procéda pas à sa réélection.

Membre du Syndicat national des instituteurs, secrétaire cantonal de la FEN-CGT jusqu’en 1954, Louis Leroux était devenu en 1950 secrétaire adjoint du comité départemental d’action laïque et en 1953, rédacteur en chef de L’Action laïque, responsabilité qu’il exerça jusqu’en 1960.