MORICE Louis [Côtes-du-Nord]

Apprenti coiffeur à Guingamp (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), il s’installa à son compte à Chatelaudren (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) en 1936, après son mariage en 1934. Incorporé au 45e régiment à Saint-Malo, il passa la Drôle de guerre derrière la ligne Maginot. Victime d’une chute de moto, il était en convalescence à Saint-Brieuc le jour de l’arrivée des Allemands à Saint-Brieuc.
Beau-frère de René Houzé*, dirigeant du PC et de la CGT des Côtes-du-Nord Louis Morice qui n’était pas adhérent du PC aida les militants du PC clandestin, André Cavelan* et Pierre Le Quéinec*, à assurer l’évasion de Marcel Cachin*, de son domicile à Lancerf (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Il lui coupa les moustaches le jour de son arrivée à Chatelaudren fin août 1942 au moment où celui-ci passa dans la clandestinité. Louis Morice hébergea sa nièce Jeanne Houzé de 1940 à 1945, son domicile servant de boîte à lettres pour René Houzé. Il cacha également sa sœur Aline Houzé, mère de Jeanne, qui se sentait menacée à Ivry en 1944. Au cours de l’été 1944, l’ensemble des personnes que protégeait Louis Morice furent mises à l’abri dans une ferme dans une commune voisine. Sa maison servit de relais pour la distribution du matériel.
Le stade de la commune porte son nom.