SALMON Fernand, François

Fils de Simon et Louise Jacquet, il avait épousé le 21 octobre 1935 à Ouzilly-Vignoles, Léa Louise Grolleau, née le 9 janvier 1909 à Missé (Deux-Sèvres). Ils eurent une fille.

Ouvrier à la société de traitement industriel des résidus urbains à Issy-les-Moulineaux (Seine), il s’installa à son compte comme frotteur-raboteur de parquets en mars 1942. Selon la police, il passait pour violent et sa femme aurait porté plainte à plusieurs reprises contre lui.

Dénoncé comme communiste par une lettre anonyme, objet d’une perquisition infructueuse, il fut obligé de s’enfuir de Paris fin 1942, ne revenant qu’à de rares occasions. Il fut arrêté une première fois et fut emprisonné deux semaines à Fresnes en 1943. et se réfugia chez ses beaux-parents à Soussigny (Deux-Sèvres) où il fut arrêté par la police de Poitiers le 14 février 1944 pour propagande communiste. Transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald, il y décéda.

Il ne doit pas être confondu avec son homonyme né le 16 juin 1897, également déporté.