OMNÈS Ferdinand

Ferdinand Omnès était le fils de Jean Marie Omnès, débitant, et de Jeanne Jaguin, débitante. Il se maria avec Maria Thomas le 7 octobre 1928 à Plésidy (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor). Le couple qui eut quatre enfants habitait à Guingamp où F. Omnès exerçait le métier de peintre. Contacté par Yves Offret et Marie Follézou, il fit partie de la direction guingampaise du PC clandestin dès 1941. Il fut en contact avec les principaux responsables politiques communistes du département : Antoine, Léon Renard, Louis Pichouron , Marcel Brégeon, Louis Picard et André Cavelan. Après la traîtrise de Renard, responsable du PC clandestin, il fut arrêté le 10 août 1943 à Guingamp. Incarcéré à Rennes, il fit partie d’un convoi qui quitta Rennes le 3 août 1944, il fut déporté à Buchenwald d’où il reviendra en mai 1945. Il témoigna à charge contre Léon Renard lors de son procès en 1946.

Il fut élu adjoint au maire de Guingamp en mai 1945 au titre des déportés. Il fit partie du bureau de l’union des municipalités communistes des Côtes-du-Nord en 1946. Artisan peintre, militant syndicaliste, il fut élu sur la liste CGUA administrateur de la caisse des allocations familiales. Il ne fut pas réélu en octobre 1947 où il obtint 1195 voix sur la liste d’union conduite par le radical-socialiste Albert Menguy. Personnalité incontournable du PCF, il fut présenté à toutes les élections municipales (1953, 1959, 1961-partielles ; 1965) au premier tour sur la liste présentée par le PCF, au second tour sur la liste des gauches. Candidat sur la liste PCF à Guingamp qui obtint 33, 6% des suffrages exprimés, il fut élu au second tour dans la minorité à l’issue des élections municipales de mars 1971. En 1977, il se retira de la vie publique.