NICOLAÏ Dominique

Fils d’un agriculteur-éleveur, Dominique Nicolaï reçut les premiers sacrements catholiques. Il entra à l’École normale d’instituteurs d’Ajaccio en 1918. Il fut instituteur dans diverses communes corses (Calenzana en 1920, Oloreto en 1923) avant d’être nommé à l’école primaire supérieure de Sartène, devenu collège, en 1924, où il enseigna jusqu’à sa retraite en 1955.

Il effectua comme sous-officier son service militaire dans l’infanterie. Il se maria en novembre 1935 à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Membre du syndicat CGT des instituteurs à partir de 1921, Dominique Nicolaï déclara en 1953 dans le bulletin du Syndicat national des instituteurs, avoir été en 1947-1948 partisan de l’adhésion à la CGT-FO mais refusa d’afficher son choix pour ne pas porter atteinte à l’unité syndicale.

Nicolaï adhéra au Parti socialiste SFIO en 1924. Résistant dans le réseau Scamaroni puis au Front national de Libération, il était après la guerre, secrétaire de la section socialiste, membre de la commission exécutive fédérale. Il fut élu maire de Sartène de 1953 à 1959, connaissant alors la défaite. Il se porta candidat aux élections législatives de janvier 1956, puis fut élu conseiller général du canton de Sartène de 1958 à 1964.