PERRAUDEAU Paul, Charles, Ernest, Henri

Fils d’un maréchal-ferrant et d’une mère sans profession. Il se maria à Aizenay (Vendée) le 16 janvier 1940. Maréchal-ferrant à Aizenay avec son père Ernest durant la Seconde Guerre, Paul Perraudeau entra en mai 1943 dans la Résistance, fut lieutenant des Forces Françaises combattantes, il fut arrêté par la Gestapo le 25 octobre 1943 pour avoir participé à des parachutages d’armes à Aizenay en août avec Louis Buton. Transféré de la prison de Pierre-Levée à Poitiers vers Compiègne en janvier 1944, il fut déporté à Büchenwald puis Mauthausen, Gusen et Linz. Libéré le 5 mai 1945, il fut rapatrié sanitaire fin juin.

En 1946, Paul Perraudeau entra aux contributions indirectes au service juridique, à La Roche-sur-Yon, il finit sa carrière au grade de chef de section des impôts en 1972.

Militant syndicaliste, Paul Perraudeau fut secrétaire départemental de l’UGFF et membre de la commission exécutive (CE) de l’UD-CGT de Vendée. Membre du bureau de l’UD-CGT comme secrétaire adjoint au 25e congrès de juin 1954 quand Aymon Petit était secrétaire général.

Militant associatif, il s’impliqua à l’Amicale Laïque, à la Fédération des Œuvres Laïques de Vendée, à la Philar. Président départemental de la FNDIRP Fédération nationale des Déportés Internés Résistants, il fut membre de son conseil national.

Militant politique, Paul Perraudeau entre au conseil municipal de La Roche-sur-Yon en 1977 dans la liste d’union conduite par le socialiste Jacques Auxiette. Il en devient adjoint en 1983.

Officier du Mérite national en 1984, Officier de la Légion d’Honneur en 1987.
Une rue de La Roche-sur-Yon porte son nom.