PAPAIX Jean

Fils d’un bourrelier, Jean Papaix reçut une éducation catholique. Il entra à l’École normale d’instituteurs de Toulouse en 1921. Après son service militaire, il fut, à partir de 1926, instituteur dans diverses écoles de Haute-Garonne, dont Montgiscard, avant d’être nommé au début des années 1930 à Toulouse. Il était, pour sa pratique pédagogique, en relations avec les adeptes de l’École moderne (techniques Célestin Freinet).

Il se maria religieusement en avril 1928 à Toulouse avec une institutrice qui mourut en 1938. Le couple eut deux enfants qui reçurent les premiers sacrements catholiques. Il se remaria en septembre 1942 à Toulouse avec une institutrice décédée en 1990.

Membre du Syndicat national (CGT) depuis 1926, il fut gréviste le 12 février 1934. Membre de la Ligue des droits de l’Homme, sympathisant socialiste, en contact aussi avec les instituteurs du syndicat unitaire et du groupe de Jeunes, il participa, malgré sa situation familiale, à diverses actions favorables au Front populaire, notamment la solidarité active avec les Républicains espagnols.

Mobilisé comme officier en septembre 1939, Jean Papaix participa à des actions de la Résistance et à la reconstitution clandestine du syndicat.

Après la guerre, Jean Papaix, toujours syndiqué, fut le correspondant départemental de la Mutuelle d’assurance automobile des instituteurs de France, puis de la MAIF jusque dans les années 1980. Il fut le président national dans les années 1950-1960 de la Fédération nationale des associations départementales qui avait comme fonction, au début, d’être une caisse de solidarité dans le cadre de la Mutuelle, puis de gestion de ses locaux dans les départements.