BOUDOU Maurice, René

Fils de Albert Boudou né à Paris en 1904, menuisier demeurant à Courbevoie et de Eugénie Gautier, parfumeuse à Nanterre , née en 1906 , Maurice Boudou, célibataire, demeurait chez sa mère, divorcée, 97 avenue du Chemin de fer (Paul-Vaillant-Couturier) à Vitry-sur-Seine.

Il participa aux combats de la Libération de Vitry ; alors que la grève des ateliers Sncf de Vitry avait commencé dès le 10 août , des barricades érigées dans la ville et la mairie reconquise par le Comité de libération le 19, Charles Heller et des jeunes cheminots du groupe Jean Bosc assurèrent, le lendemain une mission de ravitaillement. Arrêtés par une automitrailleuse allemande, devant le pont Mazagran , peu armés, Charles Heller, Jean Bécot , Jean Brault, Bernard Lallemand et Serge Voyer furent capturés et fusillés sur place, le 20 août 1944 vers 21heures, et leurs corps jetés dans la cour de ferme située en face.

Il fut inhumé dans le Carré militaire du cimetière nouveau communal de Vitry, tombe 172.
La mention « Mort pour la France » lui fut décernée le 21 novembre 1944. Homologué sergent FFI, sous les ordres du capitaine Louis Pautot, le 2 décembre 1948, le titre d’interné résistant IR lui fut attribué le 24 juin 1955.

En 1966, sa mère remariée, Eugénie Pujol, domiciliée, 66 avenue Jean Jaurès, fit une demande d’exemption du service militaire pour le demi-frère du défunt.

En leur mémoire, le Pont Mazagran a été nommé « Pont des Fusillés » et une plaque apposée.