Par Michel Dreyfus, Claude Pennetier
Né le 1er mai 1938 à Paris (XIVe arr.), mort le 11 janvier 2010 ; employé des PTT ; militant communiste de Villejuif (Seine, Val-de-Marne) ; membre du secrétariat de la Fédération CGT des PTT.
Jean Bartholomé était le fils d’un ouvrier syndicaliste du bâtiment qui travailla surtout comme terrassier, et d’une ménagère embauchée dans sa jeunesse dans une raffinerie sucrière et qui travailla un temps dans les services communaux à Villejuif.
Des problèmes de santé (tuberculose) perturbèrent sa scolarité. Après le certificat d’études primaires, Jean Bartholomé entra dans une usine de caoutchouc à L’Haÿ-les-Roses (Seine, Val-de-Marne), puis aux PTT en 1954, comme télégraphiste. Après son service militaire, il participa au service de la distribution sur Paris puis, de 1961 à 1968, au Kremlin-Bicêtre (Seine, Val-de-Marne) où il devint syndicaliste. Permanent de l’Union locale CGT de Villejuif à partir de 1968, il revint aux PTT en 1970, et fut permanent fédéral de 1972 à sa retraite en janvier 1994.
Jean Bartholomé, militant du secteur postal (Distribution, acheminement et transport des dépêches DAT), fut élu à la commission exécutive de la Fédération CGT des PTT entre 1964 et 1967 (XIXe et XXe congrès). À nouveau élu à partir de 1972 (XXIIe congrès), il arriva au bureau fédéral en qualité de responsable des services postaux. Il devint secrétaire fédéral en 1975 (XXIIIe congrès), et ce jusqu’en 1991 (XXVIIIe congrès). Il y fut, entre autres, chargé de l’éducation syndicale, puis à partir de 1988, de l’activité internationale de la Fédération. De 1991 à 1994, il travailla sur les non-titulaires et pour le secteur international.
Membre du bureau de la section communiste de Villejuif où il habitait, il siégea au comité de section de Montargis (Loiret) après sa retraite. Il vendait l’Humanité dimanche sur le marche de Courtenay.
Il resta toujours militant syndical actif à l’Union fédérale des retraités (UFR) dans son département, le Loiret, et membre du secrétariat national de l’UFR.
Marié avec une aide soignante de l’Institut du cancer Gustave Roussy, père d’un garçon et d’une fille, divorcé, il se remaria avec une militante de France-Télécom.
Par Michel Dreyfus, Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Fédération PTT CGT, recueillies par Cassandre Jouot. — Entretien téléphonique de Claude Pennetier avec Jean Bartholomé, novembre 2004.