CLÉRICKE Henri [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Militant socialiste français, sans doute originaire du Pas-de-Calais, Henri Cléricke arriva aux États-Unis vers la fin de l’année 1911. Peu après son arrivée à Black Mound (Indiana), il rencontra Pete Bouvet (voir ce nom), un ami qu’il connaissait depuis vingt-deux ans et qui lui fit connaître L’Union des travailleurs. Henri Cléricke s’abonna à ce journal début 1912 et en fut au cours des dix-huit mois suivants un lecteur dévoué et généreux. À la fin de cette même année, il était membre de la section socialiste de Blue Mound.

Sans doute de sensibilité syndicaliste-révolutionnaire, Henri Cléricke versa à la souscription organisée au profit de l’anarcho-syndicaliste Simon, héros de Courrières, arrêté avec Broutchoux lors d’une manifestation contre la vie chère. Il envoya de même de sa propre initiative la somme de 2 dollars au comité coordonnant la souscription nationale pour hâter la libération des deux dirigeants des IWW, Joe Ettor et Arturo Giovannitti.

Henri Cléricke figura sur la liste des abonnés de L’Union des travailleurs jusqu’à l’été 1913 et cessa ensuite de se manifester.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article161362, notice CLÉRICKE Henri [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 8 juillet 2014, dernière modification le 8 juillet 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCE : L’Union des travailleurs, 18 Janvier, 26 septembre, 3 octobre 1912, 16 janvier 1913 entre autres.

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