Par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier, Jean-Luc Marquer
Né le 6 juin 1925 à Figeac (Lot), mort en action le 19 janvier 1944 à Figeac ; apprenti serrurier ; résistant des Forces unies des jeunesses patriotiques (FUJP).
Jacques, Jean Fouilhaux était le fils de Jean, Jules Fouilhaux et de Marie-Louise Pinquié, son épouse.
Son père était retraité de l’armée, la famille était domiciliée 1 quai des Cordeliers à Figeac (Lot).
Célibataire, jean Fouilhaux était apprenti serrurier.
Comme son père et sa sœur aînée Josette, qui furent homologués membres des Forces françaises de l’Intérieur, il s’engagea dans la Résistance. Ses services sont homologués à partir du 1er janvier 1943 jusqu’au 19 janvier 1944..
Il était membre des Forces unies des jeunesses patriotiques créées par le Parti communiste.
Le 19 janvier 1944 à 9 heures du soir, cinq explosions se firent entendre dans Figeac. Elles provenaient des usines Ratier qui travaillaient sous la contrainte pour la Luftwaffe. La résistance venait de faire exploser trois machines à reproduire les hélices, un four à cémenter et une presse de trente tonnes pour faire chuter la production destinée à l’occupant.
Jean Fouilhaux fut tué par l’explosion de la machine qu’il venait de faire sauter.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom, avec le prénom Jacques, figure sur les monuments aux morts de Figeac et de Laval-de-Cère (Lot) et sur le monument 1939-1945 de Figeac.
Par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier, Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 186306 (nc). — SHD, Vincennes GR 16 P 229981 (nc) et GR 19 P 46/25, dossier homologation des FUJP du Lot, p. 2. — Renseignements fournis par la mairie de Figeac. — Site d’histoire de la Résistance dans l’Aveyron.— Wikipédia.— Mémoire des hommes.— Mémorial GenWeb. — Geneanet.