Par Michel Cordillot
Membre de la mouvance libertaire de Seatonville (Illinois), Jules Mollet versa son écot à la souscription recueillie au profit de L’Ami des ouvriers après une chanson par Marie Haubry.
En 1912, Jules Mollet travaillait à Dugger (Indiana). Abonné à L’Union des travailleurs en février, il était membre de la section socialiste francophone de cette localité en juillet : il cosigna alors la protestation de cette dernière contre le maintien en prison des deux dirigeants des IWW, Joe Ettor et Arturo Giovannitti, et il versa son écot à la collecte organisée pour hâter leur libération. L’année suivante il participa activement à une nouvelle collecte de la section au bénéfice de l’hebdomadaire socialiste francophone et fit savoir qu’il était prêt, ainsi que les autres adhérents, à rejoindre la future Fédération de langue française.
Le nom de Jules Mollet figurait toujours sur la liste des abonnés de L’Union des travailleurs en juin 1913.
Par Michel Cordillot
SOURCES : L’Ami des ouvriers, 30 janvier 1896 ; L’Union des travailleurs, 22 février, 25 juillet 1912, 6 février 1913 entre autres.