POGUE Céleste [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]
Par Michel Cordillot
Arrivée aux États-Unis avec ses parents en 1850, Céleste Pogue épousa le communiste icarien Édouard Maritz le 3 janvier 1858. Celui-ci était alors membre de la communauté de Cheltenham (Missouri). Les Maritz eurent cinq enfants.
En 1860, les Maritz quittèrent Cheltenham et allèrent s’installer en Louisiane, où ils restèrent quatre ans. En 1864 ils étaient de retour à Saint-Louis.
Les Maritz se séparèrent au début des années 1870, apparemment à l’initiative de Céleste. Les quatre enfants restèrent à la garde de leur père. Sans doute ce dernier était-il mort lorsque trois d’entre eux, Paul, Henry et Louisa, partirent avec leur mère en Californie en 1910. Elle décéda pour sa part à San Francisco la même année.
Le dernier des quatre, Edward F. Maritz, resta à Saint Louis. Marié avec Fannie Gilfey en 1892, infirme et condamné à vivre dans son fauteuil roulant, il fonda la Edward F. Maritz Jewelry Manufacturing C° et devint un fabricant de bijoux connu et prospère.
Par Michel Cordillot
SOURCES : Dale Larsen (ed.), A History and Census of the Icarian Communities : Soldiers of Humanity, The National Icarian Heritage Society, sl, 1998, p. 168 ; Reflections of Icaria. Magazine of the National Icarian Heritage Society, vol. 2, n° 1 (printemps 1999), p. 4-7 ; Note de Robert Sutton.