Par Michel Cordillot
Mineur français émigré aux États-Unis sans doute à la suite d’une mise à l’index, François Richir travaillait à Saint-Boniface (Pennsylvanie) lorsqu’il s’abonna à L’Union des travailleurs en décembre 1903.
En 1907, François Richir travaillait à Pana (Illinois). Proche de la mouvance anarcho-syndicaliste, il figura parmi les souscripteurs désireux de venir en aide à Benoît Broutchoux, alors emprisonné à Lens.
En 1909, François Richir se trouvait à Coffeen (Illinois). Le 3 mai, il participa à une réunion dominicale de militants qui se tint au domicile de C. Saury, réunion à l’issue de laquelle la somme de 2 dollars 95 fut collectée au profit de l’hebdomadaire socialiste francophone.
En août 1909, François Richir perdit sa deuxième épouse, décédée à l’âge de 32 ans après avoir été malade deux jours seulement. Il resta seul avec un orphelin de 14 ans et un bébé âgé de 5 mois qui mourut peu après.
Par Michel Cordillot
SOURCES : L’Union des travailleurs, 3 décembre 1903, 6 mai, 5 août, 19 août 1909 ; L’Action syndicale, 5 décembre 1907.