ASTIER Marius, André, Léon

Fils de Léon et de Julia, née Loriot, Marius Astier était ouvrier maroquinier. Il eut un frère.
Il entra dans la Résistance à Romans (Drôme), compagnie Daniel, en tant qu’agent de liaison, alors âgé de 23 ans.
Grâce à l’avis de décès, on sait qu’il était tertiaire de Saint-François, ordre religieux laïc dont une des règles est de ne jamais utiliser une arme. On peut supposer que c’est la raison pour laquelle il était agent de liaison.
Il fut tué dans la cour du PC à La Maladière près Romans, commune de Bourg-de-Péage, le 27 août 1944 lors des combats opposants des troupes et blindés allemands aux résistants de Bourg.
Il y eu cinq mort et sept blessés parmi les résistants
Le père et le fils Utelle, deux volontaires, tués à côté l’un de l’autre par une rafale de mitrailleuse. Le tireur du F. M. 2 ; Joyeux Claude voulant transporter un camarade très grièvement blessé à la tête ; exécuté sommairement. L’agent de liaison, Astier Marius -toujours dévoué dit un témoignage-, tué dans la cour du P. C. où il s’était réfugié. Le voltigeur Burlet Jean, tout jeune volontaire, tué dès le début de l’action.
Marius Astier a été reconnu "Mort pour la France", homologué FFI.
Il a reçu une citation à l’ordre du corps d’armée, Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Il est enterré à Romans-sur Isère.