BOUVET Aimé, Marc

Aimé Bouvet était le fils d’Adrien, Clément Bouvet, cultivateur et d’Emma, Célie, Élise Gérard, tous deux domiciliés au lieu-dit Gagnères, commune de La Chapelle-en-Vercors. Son père incorporé pour son service militaire le 29 novembre 1913, fit dans la continuité la première guerre mondiale, au front le 9 août 1914. téléphoniste dans des régiments d’artillerie, il fut décoré de la Croix de guerre. Il fut démobilisé le 30 août 1919 et se maria le 17 juillet 1920 à La Chapelle-en-Vercors avec Emma Gérard. Ils eurent 4 enfants Anna née en 1921, Jeanne en 1922, Henri en 1923 et Aimé le benjamin en 1926. Aux recensements des années 30, la famille vivait au hameau de Gagnères où Clément Bouvet était agriculteur.

Aimé Bouvet s’était engagé dans la Résistance, (il est homologué Interné-Résistant au Service Historique de la Défense à Vincennes). Il fut l’un des 16 jeunes hommes abattus dans la nuit du 25 au 26 juillet 1944, vers deux heures du matin, à La Chapelle-en-Vercors. Dans la soirée, les Allemands avaient rassemblé la population qu’ils divisèrent en trois groupes, dont l’un, celui des hommes de 17 à 40 ans, servait d’otage, les autres étant enfermés dans l’école. Dans la nuit, les 16 hommes furent massacrés dans la cour de la ferme Albert. Aimé Bouvet était âgé de 17 ans.

Il obtint la mention mort pour la France, le statut Interné – Résistant (DIR). Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 18 mai 1960. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de La Chapelle-en-Vercors et sur la plaque commémorative dans la cour des fusillés.