DURAND Jean

Jean Durand était le fils d’Alice Durand, domestique à Caluire, aujourd’hui Caluire-et-Cuire (Rhône, Métropole de Lyon).
Il était ouvrier agricole, chez Monsieur Serre aux Ignes, commune d’Étoile-sur-Rhône (Drôme). Il avait deux copains, Édouard Mavet 17 ans et André Cleyssac avec lesquels il jouait aux boules au café Robin à La Paillasse, un autre lieu-dit de la commune. André Robin, le propriétaire du café leur proposa au début de l’année 1944 d’entrer dans le groupe de résistance dont il faisait partie. Le chef du groupe était le docteur Planas d’Étoile-sur-Rhône, alias Sanglier qui commandait la 4e compagnie FFI relevant du 2e Bataillon de l’Armée secrète de la Drôme). La mission était d’agir au moment du débarquement allié.
Le 6 juin 1944 le groupe se prépara à récupérer les armes qui avaient été rassemblées dans une baraque à La Paillasse, commune d’Étoile-sur-Rhône sous les ordres du lieutenant Michel Riory. Le groupe se trouva encerclé dans la ferme Combe à Étoile-sur-Rhône après l’échec de l’attaque du poste allemand de La Paillasse. Touché aux jambes par une grenade explosive, Jean Durand ne put s’échapper de la pièce où il se trouvait. Le lieutenant Riory fut tué dans la ferme en tentant de s’enfuir ainsi que la fermière et son fils chez qui ils s’étaient réfugiés. La ferme fut incendiée et le corps de Jean Durand fut retrouvé carbonisé avec celui de Madame Combe.
Le fils de celle-ci, François Combe fut également tué dans l’attaque.
Jean Durand obtint la mention « Mort pour la France » attribuée par l’ONAC de Caen en date du 1er août 2017. Il n’a pas de dossier de résistant au SHD à Vincennes. La fiche de la base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale a été créée le 15 février 2018 et ne comprend pas de cote de dossier.
Son nom figure sur la plaque commémorative, aux victimes du 6 juin 1944, et sur les monuments aux morts (ville et cimetière), à Étoile-sur-Rhône (Drôme).