D’ALBOY Pierre, Antoine, Marie

Pierre D’Alboy était le fils de Carolus Antoine Marie (né le 12 novembre 1883, à Saint-Mandé, Val-de-Marne), et de son épouse Andrée Estelle née Derrez (née le 20 avril 1886, à Saint-Mandé, Val-de-Marne). Ses parents s’étaient mariés le 21 juin à Saint-Mandé. Son père épousa en secondes noces le 26 octobre 1932 à Nantes, Jeanne Louise Joumard.
Il était le cadet d’une fratrie de quatre enfants, Christian Charles Marie (né le 20 octobre 1906, à Saint-Maurice), Marcel André Marie (né le 6 octobre 1908, à Vincennes), Gabriel Jean Marie (né le 7 décembre 1918, à Asnières-sur-Seine, Hauts-de-Seine).
Ce jeune homme de 21 ans, étudiant d’Orléans, était domicilié 11 rue de Courville à Orléans (Loiret), était probablement réfugié à Oradour-sur-Glane pour échapper au STO.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Il fait partie des 52 corps identifiés pour lequel un acte de décès put être établi.
Pierre D’Alboy obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son père décède le 28 janvier 1956 à Loudun (Vienne).
Voir Oradour-sur-Glane