HANCE Jean, Eugène, Arsène

Selon un témoignage recueilli par le club Mémoires 52, Jean Hance, charpentier de profession, avait été requis par le Service du travail obligatoire mais ne retourna pas en Allemagne à l’issue d’une permission. Il résidait chez ses grands-parents, rue des Alliés à Saint-Dizier.
Le jour de la libération de Saint-Dizier, le 30 août 1944, Jean Hance conduisait, toujours selon ce témoignage, un camion transportant des hommes (des FFI ?), lorsque le véhicule se renversa accidentellement devant l’hôpital psychiatrique. C’est alors qu’une grenade appartenant au passager avant explosa. Grièvement blessé, Jean Hance succomba à ses blessures le surlendemain à l’hôpital de la cité bragarde.
Selon une pièce conservée par l’ONAC 52, il était membre du maquis Mauguet, mais son nom n’apparaît pas sur le monument dédié à Chancenay aux morts de ce maquis.
Le site Mémoire des Hommes précise qu’il est "mort pour la France des suites de blessures". Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Dizier.