Par Marie-Cécile Bouju
Né le 10 novembre 1914 à Paris (XIIIe arr.), mort le 10 juillet 1988 à La Tronche (Isère) ; ouvrier du Livre ; communiste ; résistant.
Fils posthume de René Blanche et de Germaine Heric, mécanicienne, René Blanche fut adopté pupille de la Nation en septembre 1919. Il était titulaire du certificat d’études primaires. Après la mobilisation et avoir été fait prisonnier en 1940, il fut libéré en 1941 et entra à l’Imprimerie nationale, comme compositeur orientaliste.
Ce fut à l’Imprimerie nationale qu’il fut mis en contact avec le PCF clandestin par l’entremise de son confrère Robert Gentilhomme, de Madeleine Marzin et d’André Tilmant. Arrêté en août 1942 avec son camarade Roger Gentilhomme, inculpé le 14 août, il fut condamné le 6 novembre à deux ans de prison et 1200 francs d’amende. Il fut incarcéré successivement à la prison de la Santé, de Poissy, de Melun puis à Châlons-sur-Marne, avant d’être interné à Compiègne.
Depuis Compiègne, il fut déporté le 14 mai 1944 à Buchenwald, dont il fut libéré le 29 avril 1945
Il s’était marié le 10 février 1951 à Paris (XVe arr.) avec Gabrielle Léone Benyounet, puis se remaria le 8 mars 1982 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) avec Marie Philomène Delacombaz. Il eut trois enfants, Roberte, Renée et Raymond.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : Arch. BS1 65 et PPo 1 W 610-26357. — SHD GR 16 P 63511. — État civil.